22.09.2011 par ro
num.212 oct. 2011 p.06
Courrier de lecteur

A propos de la plage de la Bécassine.

La Bécassine, c’est quoi ce mic-mac? Qui veut noyer le poisson ?

Après deux mois d’été et la polémique restant ouverte, je constate :

  • que la mairie n’a pas daigné répondre aux interrogations légitimes concernant l’état actuel de la plage de la Bécassine, ni dans ces pages ni dans un courrier réponse à mes demandes.
  • que le barreau scié par un Robin des bois est qualifié de vandalisme alors que le saccage de la plage publique sur « l’initiative du nouveau propriétaire » ne semble pas poser problème ni à la commune ni à l’état qui devraient porter plainte contre l’abus de M. Berda afin de défendre nos intérêts communs (faire leur boulot d’élus quoi !), parce que l’état, c’est NOUS et nos représentants, c’est eux, en qui nous devrions pouvoir avoir confiance.
  • qu’il y a d’évidence deux poids deux mesures, que le véritable délit n’est pas puni et que nos autorités (en apparence) font profil bas devant des passe-droits.

Ou alors, Genève a, délibérément et de concert avec ce Mr Berda, et contre quelques bananes, décidé d’ôter cette plage publique à la jouissance des versoisiens.

N’en déplaise à certains, le public est-il si bien loti avec ces quelques centaines de mètres d’accès aux rives lacustres comparés aux kilomètres de plages de résidences privées bien souvent inoccupées ?

Doit-on être reconnaissants de cet état de fait ? Doit-on se bagarrer pour faire respecter ces mouchoirs de poche qui sont mis à disposition du public ?

Pierre Dupanloup dit qu’il est prévu un aménagement qui permettra d’accéder cahin-caha à cette plage mais que cela dépendra des autorisations. En somme, pas sûr que la plage soit accessible l’été prochain. Etonnant le temps qu’il faut pour rétablir le bon droit, non ? C’est vrai que saccager est plus rapide et ne nécessite aucune autorisation, seulement de la complaisance en haut lieu !
La responsabilité et le travail de l’équipe de la renaturation de la Versoix n’ont jamais été remis en cause et ne doivent en aucun cas être le paravent de ces autres « aménagements».

Questions :

La plage va-t-elle être remise dans son état naturel, les ronces arrachées, l’inclinaison rétablie et les rochers remis en place le long du mur de soutènement ?
Qui va payer ? le contribuable ? Pas d’accord !

Dans son article titré : « explication-solution » !, Pierre Dupanloup semble excuser-justifier un état de faits qui est tout sauf justifiable. On pourrait croire que les hors-la-loi sont ceux qui veulent malgré tout accéder à cette plage, que M. Berda est dans son droit en saccageant la plage pour préserver sa propriété de gens qui ne peuvent qu’être des vandales ou des rav’partistes, que nous sommes gâtés en plages et parcs… Et qu’on doit, par conséquent se la fermer.
Je suis INDIGNÉE !

Anne Chaudieu

auteur : rédacteur occasionnel

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