11.09.2010 par PAD
num.201 sept. 2010
Le Parti radical défend une action de proximité

pour ses adolescents. Par des représentations réelles ou fantasmées de violence et de mal être, amplifiées par une sur-médiatisation, l’adolescence peut interpeller négativement chacun d’entre nous. Mais l’adolescence est-elle donc réellement un fléau de notre société ?
Ne nous y trompons pas : dans sa majorité, la jeunesse de Versoix se sent bien dans sa famille, son école, sa commune. Une recherche élaborée sur la base d’un mandat confié à la Haute Ecole de Travail Social de Genève par nos autorités en 2008 l’atteste.
Mais il existe plusieurs façons de vivre son adolescence à Versoix et certains jeunes peuvent se trouver en grande difficulté.
C’est donc sur des données étayées que le parti radical agit en collaboration avec le Canton sur des pistes de travail et perspectives ciblées, et non stigmatisantes sur la question de la délinquance supposée des adolescents, et le « spleen » vécu par nombre d’entre eux.Structurellement, avec l’accompagnement des acteurs sociaux professionnels et bénévoles pour une cohérence optimisée entre les missions des divers services de notre ville et ceux de l’Etat, nous revendiquons une action de proximité pour nos adolescents.
Concrètement, par le développement d’une éducation à la civilité et aux règles de vie en commun, par le soutien aux parents en détresse éducative, par la promotion du rôle des associations locales, par le dialogue entre les générations et surtout par la mobilisation positive des ressources des adolescents et jeunes adultes eux-mêmes et leur participation dans le développement de ces actions, nous voulons renforcer la politique communale au profit d’une jeunesse en qui nous devons avoir confiance et non pas défiance.

Jérôme Laederach  Conseiller municipal  et Ricardo Lima 

auteur : Pierre Dupanloup

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