19.05.2012 par ro
num.219 juin 2012 p.06
Courrier de lecteur 1

Mais où donc s’arrêteront-ils ?

La commune de Versoix laisse, semble-t-il, le ou les jardiniers décorateurs de la ville à leur libre expression. Ce qui en soit me paraît très louable.  Chaque saison nous apporte ses surprises.  Celle de ce printemps n’est à mon avis pas du tout réussie voire grotesque.
Habiller une si belle fontaine du centre de la cité, d’un demi bateau, même pas beau, est un acte artistique que je ne pensais pas devoir subir. Le complément floral ne sauve pas malheureusement « l’œuvre ».
Je pense que mes goûts sont très traditionnels et mon esprit artistique certainement primaire, cependant je n’arrive pas depuis quelques années déjà, à trouver une justification à la manière de traiter la décoration de plusieurs lieux de notre environnement quotidien.

Ca se dégrade…

Il me paraîtrait judicieux de cadrer un peu ces Messieurs, volontairement je ne dis pas Dames, ne pouvant imaginer une dame avec ce genre de créativité.

Je reconnais que la route de Suisse n’est pas l’attraction principale de notre cité, mais le nombre de voitures qui défilent sur cette artère en fait par force un passage très fréquenté. Ils doivent bien se marrer les automobilistes en découvrant les différentes réalisations mises en place. La décoration douteuse devant Beau Séjour, safran dressé, le poète dirait « phallus safranique » au bord de la route, et j’en passe. Pardon aux amis fidèles du dico, les mots inventés sont les plus beaux.

Il m’avait semblé prendre connaissance d’une information de la mairie, disant que Versoix était fière d’être reconnue comme cité florale.

N’en rajoutons plus, il n’y a pas encore de prime au mauvais goût ni à la risée populaire.

Claude Romy Versoix

 

auteur : rédacteur occasionnel

<< retour