De gauche à droite : Olivier Fleury, Kathryn Moreno-Watson, Kilian Thévenoz, Sylvain Leutwyler
De gauche à droite : Morgane Dufaux, Joffrey Portier, Christine Guignard, Kilian Thévenoz, Fabrice Rabut, Quentin Rychner
14.11.2012 par LR
num.224 déc. 2012 p.15
Une création suisse de musique de chambre

Ce concert classique de la mi-octobre aux Caves de Bon-Séjour nous épata à plus d’un titre. (Bravo à Brigitte Siddiqui qui arrive à nous dénicher des talents hors normes.)
Quentin Rychner, jeune compositeur contemporain versoisien, a su nous présenter et interpréter avec beaucoup de charme et de délicatesse son sextuor (Quintette à vents et piano). Chacun des instruments jouait avec harmonie et talent cette œuvre pleine de fraîcheur et de classicisme au miroir d’une symphonie concertante de Mozart.

On ne se lassait pas d’écouter cette belle musique qui déroulait dans un dialogue enchanteur ses douceurs ou ses accents joyeux, donnant une image de la nature printanière qui s’éveille et éclate au soleil.
La vie et la sensibilité du compositeur aux mille facettes nous offraient un avant-goût de ce que doit être dans ce monde fou un havre de sérénité, une adéquation subtile de nuances et de sonorités agréables, qui élèvent l’âme.

Même avec un quatuor de bassons, les tonalités graves exprimaient tous les sentiments qui animent l’être humain. Il faut reconnaître que ce merveilleux compositeur qu’est Quentin Rychner, qui sans cesse se perfectionne au plus haut niveau, a su nous convaincre et nous introduire dans ce registre classique avec un talent de haute perfection.

Chaleureuses félicitations pour ce magnifique concert qui nous laisse un heureux souvenir, et tous nos vœux pour une remarquable carrière à Quentin. 
 

auteur : Lucette Robyr

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