24.01.2013 par GC
num.225 fév. 2013 p.13
Portrait d'Ornella Domini

Autre réussite de la boxe versoisienne, Ornella Domini vogue de succès en succès. Même si la jeune femme fait partie du Boxing Club Genevois, Versoix occupe une place spéciale dans son cœur. Elle y a vécu pendant 10 ans et y a fréquenté des écoles primaires ainsi que le Cycle d’Orientation des Colombières. Du haut de ses 25 ans, Ornella Domini comptabilise déjà trois titres de Championne Suisse romande (2008, 2009, 2012) ainsi que deux titres de Championne Suisse (2009 et 2012). Alors qu’elle vient de disputer son premier combat en tant que professionnelle (résultat inconnu au moment de la publication), voici le portrait de cette championne.

Après avoir pratiqué du foot pendant plusieurs années à Coppet, l’envie d’un nouveau challenge dans un sport individuel pour développer sa confiance en elle attire Ornella vers la boxe anglaise. Là, c’est le coup de foudre immédiat : la noblesse et la discipline prônées par ce sport la convainquent immédiatement. Ornella a alors 18 ans et tout s’enchaîne rapidement, avec un premier sacre de Championne Suisse romande deux ans plus tard. De là, plus rien ne l’arrête puisqu’elle a aujourd’hui fait ses débuts en tant que professionnelle dans la catégorie Welter (60 à 63 kg). Ce passage aux combats « pros » est pour elle un rêve et un objectif. Après avoir atteint ses différents objectifs au niveau national, pourquoi ne pas voir plus loin et plus haut ? Si la possibilité de porter les couleurs de la Suisse aux Jeux Olympiques de Londres de 2012 ne s’est pas présentée, puisque notre pays n’y était pas qualifié, c’est sur une autre route qu’Ornella se frotte maintenant à la compétition internationale.

Si Ornella s’entraîne dur pour réussir dans sa passion, elle jongle malgré tout entre un travail d’agent de sécurité, la boxe et ses études en radiologie médicale à la Haute Ecole de Santé de Genève. Ainsi, ses besoins financiers sont assurés par son travail et elle peut donner tout son plaisir et toute sa motivation à la boxe qui, elle, ne lui permet pas de vivre, en tout cas en Suisse. Du coup, quelques jours avant son premier combat en tant que professionnelle, elle avouait être un peu stressée mais surtout excitée à l’idée de pratiquer son sport devant un plus large public et d'affronter ce nouveau défi. Car, si son objectif à court terme était ce premier combat « pro », son avenir de boxeuse, elle le peint aux couleurs de l’épanouissement et du plaisir et espère le mener le plus loin possible.

auteur : Gaëtan Chevallier

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