La météo a eu beau faire des caprices, alternant entre pluie, froid et soleil, cela n’a aucunement perturbé le bon déroulement de la neuvième édition du Festival du chocolat.
Les festivaliers ont pu goûter aux douceurs proposées par les artisans-chocolatiers de la région, les plus petits ont pu participer à la chasse aux œufs, et tous ont pu admirer les créations chocolatées d’apprentis du centre de formation professionnel de Genève présentées pour la première fois au Festichoc. Cette exposition a constitué à elle seule une formidable attraction tout au long du week-end et les appareils de photo n’ont pas arrêté de crépiter pour immortaliser ces œuvres.
Si la reussite de cet événement est totale, elle repose sur un engagement humain important. A commencer par le comité d’organisation avec, à sa tête, le service culture et sports dirigé par Pascal Clément, mais également les autres services communaux comme les espaces verts, la voirie, la police municipale (APM) et le service des ressources humaines pour ne citer qu’eux.
Mais cette manifestation doit également beaucoup aux jeunes. En effet, la mairie embauche systématiquement des Versoisiens âgés entre 15 et 22 ans pour ce type d’événements comme pour les promotions ou encore la fête du 1er août. La parité est entièrement respectée avec autant de filles que de garçons. Cette année 112 d’entre eux ont été recrutés pour l’occasion. Ils se sont occupés de tâches comme l’accompagnement des enfants lors de l’atelier du chocolat mais aussi du stationnement, de la circulation et de la sécurité aux arrêts des chocos-trains, sans oublier l’intendance générale et le nettoyage.
C’est la police municipale qui gère ces effectifs. Un partenariat gagnant-gagnant, explique le sergent Jean-Michel Dubuis: «Les jeunes sont rémunérés, et de plus, ils prennent aussi confiance en eux car on leur confie des responsabilités. Ils semblent aussi très fiers de travailler pour leur commune.» La police y trouve également son compte: «cela nous permet d’entretenir une relation de confiance avec eux qui n’a rien à voir avec la relation traditionnelle policier-ado, poursuit M. Dubuis. Ils nous voient d’une autre manière et comprennent mieux notre métier. Certains nous avouent même que ce n’est pas si facile ce que l’on fait.»
Cette proximité permet à la police d’entretenir avec eux un lien qui dépasse l’événement à proprement parler. Patrick Briffaz, sergent-major chef de poste des APM affirme même que certaines dégradations ont pu être évitées dans d’autres fêtes communales du fait que ces jeunes ont vécu de l’intérieur ces manifestations.
La page du neuvième Festichoc à peine refermée, on pense déjà à la prochaine édition, une édition pas comme les autres puisque le Festival va en effet fêter ses dix ans. Un anniversaire qui sera célébré comme il se doit par la ville mais aussi par les artisans-chocolatiers qui fourmillent d’idées originales. Lesquelles ? Réponse l’année prochaine.
