19.05.2013 par ro
num.229 juin 2013 p.10
les Verts
 
  • Thomas, un ancien enfant soldat du Congo enlevé à l'âge de 13 ans, témoigne : « lorsqu'ils sont venus dans mon village, ils ont demandé à mon grand frère s'il était prêt à rejoindre la milice. Il avait tout juste 17 ans et il a dit non ; ils lui ont tiré une balle dans la tête. Ensuite ils m'ont demandé si je voulais m'engager, alors qu'est-ce que je pouvais faire, je ne voulais pas mourir. » Il a déserté l’année passée.
  • Hassan Abou Ali, ex-lieutenant de l'armée syrienne, vient de déserter et de fuir vers la Turquie voisine. Il n’avait pu échapper au service militaire obligatoire de l'armée du régime de Bachar al-Assad.
  • Le 15 août 1961, Conrad Schumann, soldat de la République Démocratique Allemande, est en poste à Berlin, au troisième jour de la construction du mur qui n'est encore qu'une barrière de fils de fer barbelés. Malgré la peur d'être abattu par ses collègues, il déserte et saute par dessus les barbelés.

Ces trois personnes ont reçu l’asile politique, au titre de déserteur.
Si vous pensez, comme Les Verts, qu’il ne faut pas exclure la désertion comme motif d’asile,

auteur : rédacteur occasionnel

<< retour