25.01.2015 par MJ
num.245 février 2015 p.14
Courrier de lecteurs

Dans mon édito du numéro précédent, je rendais hommage à Mme Buffat et à ses merveilleuses décorations florales en souhaitant que la commune de Versoix en prenne exemple.

A ce propos, j’ai reçu le message suivant de Fabienne :

Bonjour, je suis étonnée de la vision défaillante de Michel! S'il se promenait aux bons endroits, il pourrait admirer le travail de nos jardiniers. Je ne compte plus payer l'abonnement d'un journal qui pratique de la sorte et je dénonce la toute puissance du rédacteur en chef.
Joyeuses Fêtes, salutations, Fabienne.

Et ma réponse :

Madame,

Ma vision n'est pas si défaillante que ça. Il est vrai que mes balades ne me mènent pas toujours devant la mairie, ni devant les quelques parterres fleuris, aux bons endroits !

Mes pas me mènent le long de l'avenue Lachenal où les candélabres supportent des paniers réservés aux fleurs, vides depuis quelques années. De ces paniers, il en existe de nombreux, aussi sur la place du Bourg, toujours vides.
Je flâne devant l'école Ami-Argand où les bacs à fleurs sont emplis de béton, belle décoration!
Quand je déambule, je vois aussi les colonnes Morris dont le sommet était surmonté d'une vaste vasque fleurie. Elles ont été remplacées par des cylindres, nus et sans place pour les fleurs. Quelle tristesse!
Et sur la place du Bourg, Madame, trouvez-vous la décoration, avec ou sans patinoire, attrayante avec ses parterres pas entretenus et ces herbes agonisantes ?
Voyez-vous la multitude de fleurs sur le quai ? Moi pas.

Qui ai-je blâmé ? Les jardiniers, je n'en dis mot.

Les mauvais, ce sont les politiques et les citoyens qui ne prennent pas la peine de se promener dans Versoix, qui ne chaussent des lunettes que lorsqu'il s'agit d'argent à économiser et qui ne voient dans la politique qu'un livre de comptes.

Les jardiniers font ce qu'on leur demande. Mais que leur demande-t-on ? De décorer et de rendre Versoix jolie et attrayante, ou de faire plus avec moins?

C'est ce que je dis dans mon édito : il n'y a pas que l'argent qui compte !

De plus, chère Madame, vous affirmez, un peu comme une tourterelle, que la réalisation de Versoix-Région est le fait d'un rédacteur en chef dictateur et tout puissant. Or cette réalisation est le fruit du travail d'une équipe, plus de trente personnes à chaque numéro. La commune de Versoix achète deux pages et demie et les remplit comme bon lui semble. Le reste, tout le reste, de façon libre et indépendante, est utilisé pour montrer qu'à Versoix, il existe de belles activités réalisées par des gens engagés qui font vivre la commune et qui l'embellissent à leur manière.

Mais l'indépendance a un prix, et je préfère recevoir quelques coups maladroits de Bobos râleurs ou grincheux qui n'acceptent pas les critiques et qui pensent être les seuls à "savoir" ce qui est bon pour les habitants de notre commune et ces derniers, je les emmerde.

Chère Madame, vous ne souhaitez plus payer votre participation à la réalisation de Versoix-Région, libre à vous. Mais quand le prochain numéro arrivera dans votre boîte à lettres, glissez-le dans la benne réservée au papier, tout simplement ... avant de le lire. Merci !

Avec mes meilleures salutations.
Michel

auteur : Michel Jaeggle

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