16.06.2015 par JP
num.250 juillet 2015 p.11
Fete du bicentenaire

 Fête du Bicentenaire


Ecogia accueillait du 29 au 31 mai la Fête du bicentenaire rattachant la Ville de Versoix à Genève et la Suisse. Un magnifique week-end de commémoration rendu possible grâce à l’association « Versoix Suisse 200 » et à un comité d’organisation, composé de membres du Conseil municipal et présidé par Yves Richard.

Il y a deux siècles de cela, le village de Versoix et ses habitants étaient victimes de leur superbe situation géographique, attisant les convoitises de ses voisins et déclenchant des conflits brutaux pour la population local et riveraine. Grâce au Traité de Paris de 1815, les Versoisiens intégrait Genève et la Suisse pour y former une commune enfin paisible. C’est cette fameuse date que célébrait la ville de Versoix et ses habitants sur le site historique d’Ecogia. Les costumes de l’ère napoléonienne cousus par les participants étaient de sorties et apportaient à la Fête une touche folklorique, nous approchant de la réalité vécue par nos aïeux. Les danses de l’époque cadençaient également les réjouissances ; du Quadrille au Galop, en passant du Rigaudon à la Valse, nous apprenaient les différentes enjambées et cabrioles des siècles derniers.

Le programme concocté par les organisateurs ne laissait pas sa place à l’ennui: Cérémonies, concerts, cortège accompagnés des Vieux-Grenadiers, bal costumés, spectacles et danses, cors des Alpes, feu d’artifices et tombola pour en citer qu’un chétif échantillon, rythmaient tout au long du week-end cette célébration populaire. Une fête pour ses habitants, mais pas seulement. De très nombreuses associations, clubs et sociétés installaient sur les lieux de la fête, remplissaient les estomacs avides de pitances et les gosiers asséchés des nombreux visiteurs. Tous ces acteurs ont permis à cet anniversaire de prendre l’ampleur qu’on lui connaît et la réussite qu’il méritait. Il ne faut pas oublier un protagoniste capital : le beau temps qui a rendu visite tout au long du séjour et pour le plaisir de tous. Nos prédécesseurs valaient bien cet instant de mémoire acquis à leur cause, sans qui, la ville de Versoix ne serait sûrement pas ce qu’elle est aujourd’hui.

 

auteur : Julien Payot

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