17.03.2016 par ALBB
num.255 février 2016 p.03 Mais où sont les parents ??
Les associations de parents sont sensées être une plateforme de transmission entre les établissements scolaires et les familles pour la gestion de la vie normale (fêtes, informations pédagogiques, cafés des parents, etc). Elles sont officiellement partenaires du DIP, mais cette position devient difficile à défendre vu le peu d'intérêt des parents. Leurs responsables s'efforcent de communiquer en distribuant des prospectus au travers des écoles. Ils participent régulièrement à des réunions avec les établissements scolaires. Ils organisent des événements à l'attention des familles mais s'essoufflent : il leur manque des bras. Mais quelles sont- ces associations ?
Il faut préciser que de payer ses cotisations n'oblige pas de participer au comité. C'est montrer un signe d'intérêt et donner plus de force aux associations vis-à-vis des établissements scolaires lors des échanges. Par contre, c'est le propre des écoles que de voir des élèves, donc leurs parents, partir. Les comités sont donc en renouvellement perpétuel, spécialement à l'APECO puisque le CO ne dure que trois ans... Ce mouvement ne devrait être qu'une source d'enrichissement, avec l'apport d'idées nouvelles et la chance de créer des contacts sympathiques. Que proposent-elles ?
Cet article ne vise pas ceux qui sont déjà engagés dans la vie socio-culturelle, sportive, politique ou cultuelle. Il n'entend pas non plus critiquer les parents qui cumulent des heures pour juste gagner suffisamment de quoi (sur)vivre et donnent un exemple de dignité à leurs enfants. Il s'adresse à cette majorité silencieuse qui a tellement de "droits", qu'elle en oublie ses "devoirs", qui a 1000 "amis" sur FB, mais ne dit pas bonjour aux voisins... Notre vie locale s'épuise à cause de cette mentalité égocentrique et se perd dans ce monde virtuel. Les "Yfaucons" et autres "Yaka" qui se plaindront sûrement lorsque leurs chères têtes blondes seront privées de jeux aux Promotions ou de marché-troc n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes : les "droits acquis" de leurs enfants ne dépendent que de leurs propres "devoirs". Comme ils refusent de mettre la main à la pâte, leur attitude égoïste sera pleinement responsable de l'annulation de ces évènements reconnus "indispensables" si d'aventure une telle décision devait être prise, bien à contre-coeur il est vrai. Quant à dire "je n'étais pas au courant", ce serait d'une mauvaise foi totale puisque tous les élèves reçoivent régulièrement les informations au travers du cartable de leurs enfants. A bon entendeur, salut ! auteur : Anne Lise Berger-Bapst
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