04.07.2017 par ALBB
num.271 septembre 2017 p.20
Une mise à ban

Tous les arrêts TPG ne se ressemblent pas. Certains bénéficient de "mobilier urbain" à savoir de banc, d'autres pas.

Une personne âgée, utilisatrice régulière du bus V, a téléphoné à la Mairie pour savoir si un banc pouvait être installé à l'arrêt Entrée-Versoix, côté lac. Il lui a été répondu qu'après les travaux de la route Suisse, il y en aura un.

Seulement voilà. La passagère a déjà 87 ans... Elle a donc répondu avec humour qu'elle ne sera peut-être plus là pour en profiter dans trois ans.

Surprise ! Pour annoncer les travaux, un banc, enfin des gros blocs de béton soutenant l'affiche annonçant les travaux, a été posé justement tout près de l'arrêt. Quelle aubaine ! En plus, vu son poids, il y a peu de chance qu'il disparaisse de sitôt. Des arbres offrent même leur ombre à cet endroit.

Essayer, c'est l'adopter !

Franchement, la Ville ne pourrait-elle pas se fendre d'un banc par arrêt de bus ? S'agirait-il vraiment d'une dépense pharaonique ? Evidemment, les décideurs n'ont pas encore atteint d'âge vénérable : peut-être ne savent-ils pas à quel point un simple siège permet à certains de tout bonnement rester indépendant, donc de vivre !

 

 

auteur : Anne Lise Berger-Bapst

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