21.11.2018 par ro
num.284 déc.2018-janv.2019 p.07
Pistes cyclables et trottoirs pour piétons ou la circulation « douce »

 Pistes cyclables et trottoirs pour piétons ou la circulation « douce »

Le législateur a soumis à la votation du peuple et à grand renfort de soutien de la circulation dite « douce », n’a pas réussi à taper dans le mille.

On dirait, aujourd’hui il n’a presque plus de place pour les piétons, à moins qu’ils soient obligés de changer fréquemment de côté des autres voies de circulation.
Qu’est-ce-que a donc motivé le Conseil Fédéral à promouvoir des prescriptions en ce qui concerne la circulation des cycles, car eux, munis de Mercedes de service offertes par la population entière avaient-ils avantage de promulguer les pistes cyclables qui sont surtout utilisés par des « coureurs à l’entraînement ou aussi en retard et qui n’ont qu’à faire des piétons (souvent relégués sur des trottoirs exigus placés de l’autre côté des voies de circulation pour les engins motorisés. Au surplus, on a de la peine à croiser un piéton qui vient en face, notamment si ce dernier porte des sacs à commission ou une mère de famille avec un bébé dans un pousse-pousse !?

En effet, si le piéton ne contribue financièrement que peu à l’entretien des voies de circulation, on le repousse pratiquement dans la « brousse » et tout cela sans tenir compte que grand nombre de piétons n’ont plus autant d’aisance de se déplacer que les cyclistes pressés.

Je ne citerai qu’un exemple d’une idiotie de premier ordre, laquelle pensez-vous ?
Venez voir le chemin qui passe le long de la voie de chemin de fer depuis l’arrêt de Pont-Céard et qui aboutit sur la voie de circulation juste avant l’église catholique.
Je mentionne notamment les marquages et les panneaux de circulation pour piétons et cyclistes (les uns à gauche et les autres à droite sur le même panneau ainsi que les traits interrompus jaunes au début de chaque croisée avec d’autres chemins et qui s’estompent après quelques mètres de sorte qu’il n’est plus possible d’y circuler en sécurité ! Oui, oui, je sais cela ne vous regarde pas – ils n’ont qu’à faire attention. Mesdames, Messieurs, vous verrez dans quelques années les imbécilités qui ont été inventés pour occuper les « ingénieurs en circulation publique ». Il ne reste plus qu’à dire :

« Tu la boucles et tu paies tes impôts ! »

Messieurs les législateurs, nous avons compris que le simple contribuable qui ne peut plus s’offrir un moyen de déplacement motorisé est tout simplement repoussé dans la « brousse ! » et c’est peu dire. Au surplus, lorsqu’il y a encore des chantiers de réfection de routes, il n’est plus possible d’adapter les largeurs des voies de circulation au trafic de nos jours sinon c’est fini de manger de l’herbe.

Messieurs, vous qui êtes tapis derrière les pupitres des bureaux bien chauffés, ce ne sont en effet pas des raisons qui vous intéressent et, pourtant, les gens-là qui sont encore en vie et payent aussi des impôts et non les moindres ont autant de droits que les autres !

Ainsi finiront les p’tis vieux en douceur !
Je ne vous adresse donc pas de grand Merci pour votre ignorance d’une vraie vie. En effet, aujourd’hui c’est un vrai plaisir de se faire écraser !

Arthur Räber – Rte de Sauverny 33 – 1290 Versoix

auteur : rédacteur occasionnel

<< retour