21.02.2019 par ro
num.286 mars 2019 p.24
Athlétisme

 La vie d’un athlète peut changer du jour au lendemain et ça de manière drastique. Une blessure est sûrement la plus grande peur d’un sportif et cela pour de nombreuses raisons. Se blesser peut vouloir dire renoncer à un événement auquel vous vous étiez préparé d’arrache-pied, renoncer à une année de sport voir même à une carrière toute entière. Il y différents moyens de se blesser mais seulement deux principaux : un accident quelconque et de la surcharge de sport. Un accident, malheureusement, on n’y peut rien et il n’y a rien a faire pour l’éviter. En revanche la surcharge peut être évitée à travers un entraînement réfléchi ainsi qu’une écoute de son corps et de ses moindres douleurs. Dans le cas où un léger ennui physique est ressenti lors d’un entraînement ou d’une compétition la meilleure personne à qui s’adresser est votre coach, il saura quoi faire et il ne faut surtout pas lui cacher cette douleur afin qu’il puisse adapter le plan de travail et/ou prévoir les soins nécessaires. Dans mon cas, dès que j’ai ressenti une douleur lors d’une compétition début janvier, j’en directement informer mon entraîneur et nous avons pu nous en occuper le plus vite possible. Heureusement que la blessure a été détectée très vite car dans le cas inverse les conséquences auraient pu être bien pire. On m’a diagnostiqué une pré-fracture du tibia et j’ai immédiatement été mis en arrêt pour 6 semaines. Cette blessure est arrivée au tout début des compétitions en salle ce qui me prive malheureusement de l'entièreté de la saison. Certes je ne peux pas courir mais cela ne m'empêche en aucun cas de m’entrainer différemment. En compagnie de mon physiologue j’ai pu courir dans l’eau (oui oui dans l’eau), courir sur un tapis spécial qui aide à réduire l’impact sur les jambes en réduisant le poids du corps et continuer les séances de préparation physique et musculaire qui ont tout de même dû être adaptées. Après une blessure c’est courant de se sentir démotivé et cela peut être mentalement très dur mais c’est durant ces périodes ci qu’il ne faut rien lâcher et persister. Pour résumer, ma blessure ne m’a pas empêché de m'entraîner mais nous avons juste dû repenser la manière dont je m'entraîne afin de récupérer et de pouvoir recommencer le plus vite possible. Dans mon cas je suis chanceux d’avoir été encadré par des professionnels qui ont pu m'être tous leurs moyens à disposition afin de garantir ma guérison ainsi que d’avoir été soutenu moralement par mes proches.

auteur : rédacteur occasionnel

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