Nous savons que la pollution de l’air, que ce soit à cause des véhicules terrestres ou des avions, est particulièrement mauvaise pour notre santé, en particulier pour les poumons des jeunes enfants. Les particules ultrafines, connues sous le nom de PM2.5, sont particulièrement dangereuses.
En Angleterre, à la suite du décès en 2013, à l’âge de 9 ans, de sa fille, sa mère demande une nouvelle investigation des causes de son décès. Elle habitait à côté d’une des routes les plus utilisées par toutes sortes de véhicules. Pendant les trois années avant son décès elle avait eu plusieurs attaques (seizures) et 27 visites à l’hôpital pour traiter ses crises de l’asthme. Les avocats de sa mère considèrent que le niveau de pollution dépassait les limites légales.
Egalement en Angleterre, beaucoup de médecins très réputés ont accusé le gouvernement de ne rien faire contre le vrai problème de la pollution terrestre dû au trafic routier. Selon ces experts, chaque personne subit l’équivalent d’une cigarette par jour, mais on ne fait rien contre ce fléau. Les statistiques sur la vente des voitures électriques montrent que, par manque de vraies incitations, l’augmentation annuelle des ventes de voitures électriques est plus basse que tous les autres pays de l’Europe sauf un : la Suisse !
Alors, quelle est la situation en Suisse ? Le parc automobile est dominé par les grosses 4x4 (on les appelle les Chelsea Tractors !). Les importateurs de véhicules arrivent à contourner les régulations qui demandent de favoriser les modèles les moins polluants. Pire encore dans notre région, bon nombre des frontaliers roulent avec des voitures diesel. Malgré le scandale du système informatique truqué pour prétendre qu’elles étaient conformes aux normes antipollution, elles sont encore appréciées par nos voisins français, parce que le prix du diesel à la pompte est moins cher que celui de l'essence.
On peut regretter que les autorités de la Suisse (le Ministère public de la Confédération, dont le procureur subit des critiques en ce moment) n’aient rien fait pour aider les citoyens qui se plaignent contre les importateurs de ces véhicules. On peut également demander aux autorités genevoises d’interdire ces véhicules polluants dans les régions du canton déjà exposés à la pollution de la route (le centre de Genève, autour de l’aéroport et sur l’autoroute).
La santé de nos jeunes enfants est en jeu : protégeons-les !
