Qu’elle se présente sous forme d’institutions ou à travers des associations de bénévoles, la solidarité internationale s’exprime de façon très diverse. La commune de Versoix soutient quinze projets à travers le monde.

En 2011, la ville a consacré 0,7% de ses recettes fiscales à l’aide au développement, soit 138 000 francs. Un budget en augmentation puisque qu’il est notamment passé de 66 500 francs en 2000 à près de 120 000 en 2005. La Mairie attribue 60% de cette somme à des initiatives présentées par la Fédération genevoise de coopération (FGC) : «Cette institution qui agit en tant que demandeur apporte son expertise sur les projets», explique Pierre-André Dettwiler, chef du service social, jeunesse et sécurité à la commune. Les 40% restants sont octroyés à des demandes directes transmises à la commission jeunesse, sociale et sécurité qui statue sur la pertinence des dossiers selon des critères de coopération au développement. Les projets retenus, appelés «coups de cœurs», émanent de fondations et d’associations dont le siège se situe sur la commune, ou alors de Versoisiens engagés activement dans des projets solidaires. La ville détermine également ses choix en fonction de thèmes forts tels que l’alphabétisation, la formation, la promotion de la femme ou encore le développement durable des ressources locales.
«Cette répartition nous permet de participer à la fois à des projets de grande envergure proposés par la FGC mais aussi de soutenir des Versoisiens dans un geste de coopération et de solidarité», explique Cédric Lambert, Maire de Versoix. La commune s’est également investie en augmentant le bénéfice de soirées de récolte de fonds organisées à Versoix par les associations d’aide à Gao et celle pour la solidarité aux orphelins du Cameroun.