Elle a beau être jeune elle n’en possède pas moins une sacrée expérience cette police-là. Née il y a dix ans sous l’impulsion de Véronique Schmied, alors maire de Versoix, les APM (agents de police municipale), ont réussi à se faire accepter de la popula¬tion. «Cette reconnaissance est le fruit d’un travail constant sur le terrain», explique le Sergent-major Patrick Briffaz. Proximité, prévention et sécurité sont les maîtres mots de leur travail.
Au fil des ans, les policiers ont mis en place un système de fonctionnement leur permettant de tisser des liens constants avec les Versoisiens.
La police emploie par exemple une centaine de jeunes par an pour travailler lors de manifestations communales. Un moyen de mieux les connaître et de travailler ensemble: «Ils apprennent aussi à nous respecter et à respecter la commune», explique Patrick Briffaz. «Depuis, nous avons noté une baisse conséquente des dégâts sur la propriété», poursuit le Sergent Jean-Michel Dubuis. «Mais cela n’a pas été évident. Au début, les jeunes étaient réservés, ils nous disaient que personne ne faisait rien pour eux.» D’où l’intérêt de poursuivre ce travail, souligne Patrick Briffaz: «Il ne doit jamais cesser si l’on veut continuer d’obtenir ces résultats». Autre aspect: la sécurité. La police gère par exemple les dix patrouilleuses scolaires qui travaillent sur la Commune. Mais elle est également intervenue à plusieurs reprises dans des cas dangereux avec un risque pour leur intégrité corporelle en arrêtant notamment des voleurs à l’arme blanche.
La proximité n’est pas sans risque.
La police municipale composée de gauche à droite de l’appointé Auguste Wenger, du sergent Jean-Michel Dubuis, des contrôleurs de stationnement et du Sergent-major Patrick Briffaz.