23.09.2011 par ro
num.212 oct. 2011 p.16
Hommage à Jean-Jacques PROBST

Un instituteur, un vrai, un bon, ne meurt jamais. Ou plutôt il ne disparaît vraiment qu’avec la dernière fillette, le dernier garçon dont l’instruction naguère lui avait été confiée. C’est particulièrement vrai pour un instituteur qui, vingt ans après sa retraite, réunissait encore autour de lui ses anciens élèves, dans le respect et l’affection.

Jean-Jacques PROBST nous a quittés le 30 août dernier, dans sa 84e année.

Il avait été instituteur à Versoix de 1951 à 1964, classes de 5e, 6e ou 7e suivant les années.

De caractère jovial, plein d’humour, essentiellement positif dans son enseignement, il laisse le souvenir d’un homme attaché à la simplicité, au respect d’autrui, à la solidarité au sein de sa classe. Il disait d’ailleurs n’avoir jamais connu de problèmes de discipline avec ses élèves. Il célébrait volontiers le goût du pays, de ses paysages. Les courses d’école dans le Loetschenthal, les interminables parties de foot avec la classe de son collègue Jean Tochon « jusqu’à ce que mort s’ensuive » sont devenues légendaires. Son rire profond et communicatif, sa façon de se pencher vers son interlocuteur pour mieux l’entendre, sa manière un peu précautionneuse de s’exprimer donnaient de lui une image toute d’empathie et de cordiale convivialité.

Ses anciens élèves étaient réunis juste quelques jours après son décès, ils disent leur émotion, le chagrin et le vide que cause son départ. Ils adressent à sa famille, en particulier à son fils et à sa fille, l’expression de leur vive sympathie ainsi que leurs sincères condoléances.

Gérard Ramseyer pour les « anciens de l’école de Versoix »

Photo prêtée par Madame Arlette BOGET où l’on voit M.Jean-Jacques PROBST entouré d’anciens élèves

auteur : rédacteur occasionnel

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