21.05.2012 par TM
num.219 juin 2012 p.24
CM d'avril :

 Istanbul sans la proue et retour par Bosphore

Mme Ehnas (SP) ouvrait la séance sur le thème décontracté de la sortie du CM dans la région d'Istanbul. Elle saluait l'accueil des autorité d'Atasehir, une municipalité passée en vingt ans du statut de village à celui d'agglomération de 400 000 habitants. Si sa communauté kurde et les soins et infrastructures disponibles gracieusement semblent être les atouts majeurs de la ville, il n'est malheureusement pas certain que toutes les idées mises en pratique dans cette région de Turquies soient applicables à la politique suisse ou versoisienne. Et pour relativiser l'enthousiasme touristique, bien qu'on s'y soit amusé et même époustouflé, aucun de nos élus n'a encore signé pour une retraite ou une nouvelle vie à AtaÅŸehir.

Trouble fête, l'ensemble de la faction des Verts n'ayant pas pris part au voyage pour des raisons entre autres écologiques, M. Lambert (PDC) conclura en jeu de mots «sans les Verts, on "bosse fort" à Istanbul».

Chapitre suivant, M. Genquand (PLR), bravant la maladie, tenait à effectuer son lot d'annonces, avec une attention toute particulière à la presse, bien que le journal fût déjà envoyé en impression, rendant ainsi une partie d'entre elles obsolètes.

Cela étant, sur versoix-region.ch un bref compte-rendu contenant lesdites annonces ne s'est pas fait attendre et c'est l'occasion pour les retardataires de se familiariser avec le site internet du journal. Après cette brève propagande, voici ce qu'il restera de ces annonces au mois de mois de juin:

  • On recommande d'utiliser les places bleues le long de la palissade plutôt que le parking de la poste et on précise que les voitures "ventouse" seront régulièrement amendées.
  • Il mentionne que l'éclairage du Bourg sera remplacé par des lampes au sodium, pour effectuer des économies d'énergie, de même qu'il appelle à la "vigilance" par rapport au vandalisme, puisqu'un container en feu a dû être éteint dans un point de récupération.
  • Et en queue de liste, deux nouvelles ferroviaires de taille. En premier lieu, les CFF promettent l'arrivée des trains au quart d'heure d'ici fin 2015, et en second lieu, on reconduit l'offre promotionnelle sur les abonnements TPG pour les jeunes de 4 à 24 ans et au prix de 350 francs, soit 100 francs d'économie.

Après le vote unanime d'un crédit de 160 000 francs pour rendre la rampe d'accès au nouveau belvédère du club nautique plus pratique, M. Malek-Asghar (PLR) présentait les comptes de fonctionnement de l'année 2011.

On retiendra qu'un gain comptable de quelques deux millions francs sur une parcelle dans le cadre de l'édification de Versoix Centre-Ville porte le bénéfice annuel à plus de six millions. L'explication des quatre millions de francs restant réside dans le fait que les attentes baissières sur les rentrées fiscales ont été contredites, même si les montants peuvent encore subir des ajustements. C'est ce qu'a montré le conseiller administratif à l'aide d'un graphique. On y voyait illustré les reports des correctifs d'année en année sur les rentrées financières actuelles. Ce qui menait le gestionnaire de la ville à affirmer qu'il fallait considérer le bénéfice sur une moyenne d'au moins cinq ans. C'est d'ailleurs ce qui avait été dit dans "l'envers du décor financier" (versoix-region.ch).

Cependant l'écart seul dans ces estimations ne suffit pas à expliquer un tel bénéfice. On peut alors supposer que 2011 a été une année de parcimonie et c'est ce qu'insinuait notre exécutant comptable en rappelant que Versoix Centre sera financé à hauteur d'environ un million de francs par mois, un choix politique que d'aucuns qualifieraient de prudent.

Puis, pour ne pas rompre avec l'ambiance et la bonne humeur initiale M. Piccot (PDC) relevait avec humour une erreur dans la liste d'adresses du CM, après que M. Rothlisberger (SP) demandât qu'on remplaçât les portes de la buvette du centre-sportif, un gouffre énergétique selon lui.

Enfin, comme sans sa première syllabe, Versoix n'est que soi, M. Jaussi (Verts) urgeait le CA de faire couper les ronces qui bloquent l'accès à la plage de la Bécassine dans le cas où le morceau de terrain appartiendrait à la commune et dans contraire il recommandait de faire appliquer la loi qui oblige à laisser les bordures de rivage vierges et accessibles.

Un point final à l'image de cette séance concise où les formalités remplaçaient les enjeux.

auteur : Thomas Mazzone

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