Vous le croirez ou pas, il y a une évidence quotidienne : Versoix se métamorphose.
Des immeubles de verre ont poussé, de nouvelles façades se découvrent, des parkings souterrains se modèlent, les chantiers où qu’ils soient prennent des allures de mastodontes en effervescence.
On est émerveillé par la puissance de l’intelligence humaine. Des concepteurs aux architectes, des entrepreneurs aux ouvriers, toute la chaîne de ces artisans nous fait explorer en filigrane les dessous du devenir. Grues tournoyant dans les airs déposant au gré des besoins leur lot de ferraille, béton, planches, coffrages, agencement, démontrant en un clin d’œil les nouvelles technologies, les matériaux performants, la sécurité à son plus haut niveau. Tels des soldats bien rangés en bataillons serrés, les piliers, les « cottes ou pointelles » s’alignent pour soutenir les futures dalles. Les murs s’élèvent, laissant entrevoir une certaine physionomie de la future bâtisse. Prouesses de ces ouvriers qui jonglent sous terre et sur terre par tous les temps pour être dans les délais.
Quel que soit notre horizon on est éberlué devant ce gigantisme qui modifie notre ville.
Et la pensée va plus loin. De tout temps, depuis que le monde existe, l’homme a marqué de son empreinte les civilisations, les empires, l’Histoire. Passé, présent ou futur, le génie se marquent sous toutes les formes. Les sept merveilles du monde traversent toutes les générations. Notre époque moderne a ses œuvres d’art qui sont le fleuron de certaines de nos capitales. Le génie de l’homme a ses monstres sacrés et il est bon de louer sa créativité et sa noblesse. L’art est au service de la beauté, comme la beauté l’est au service de l’art.
Dans ces réalisations en devenir dont peut s’enorgueillir Versoix, on ne demande qu’une chose : qu’elles soient à la hauteur de nos espérances comme en témoignent les panneaux des projets finis mis en évidence. Les générations futures seront fières de pouvoir jouir de ce fabuleux patrimoine. Louange donc à tous ceux qui ont osé investir et s’investir dans ce futurisme adéquat.
« L’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant » (Pascal) surtout quand son génie est employé à bon escient.
