Patrice Marro, conseiller municipal
06.05.2014 par ro
num.238 mai 2014 p.12
PS et PDT

Le salaire minimum agit de manière durable sur l’aide social

Le rapport de la Commission de gestion du Conseil national (CdG-N) met en lumière les erreurs du discours sur la surreprésentation des bénéficiaires en provenance de l’immigration dans les assurances sociales. Ce rapport soutient que les immigré-e-s viennent en Suisse pour travailler. En revanche, ils ne gagnent pas toujours suffisamment pour couvrir leurs besoins en Suisse.

Toute personne qui travaille à plein temps ne doit pas se retrouver à l’aide sociale ou être subventionnée. Un salaire minimum de 4’000 francs est un moyen efficace pour surmonter cette problématique».
 

Toute personne travaillant à plein-temps en Suisse doit pouvoir vivre dignement de son salaire. Lorsqu’une entreprise suisse engage des forces de travail étrangères, mais n’offre pas un salaire suffisant pour couvrir les besoins essentiels des salarié-e-s, c’est l’entier de la société qui est prétérité. Les salaires locaux se retrouvent sous pression et les pouvoirs publics doivent subventionner le dumping salarial en recourant à l’aide social. Il est particulièrement inquiétant de constater que 60% des ressortissant-e-s européen-ne-s bénéficiant de l’aide sociale sont des employé-e-s dont les salaires très bas ne permettent pas de vivre.

La solution la plus simple pour y parvenir est évidemment l’introduction d’un salaire minimum.

Un OUI à l’initiative pour un salaire minimum le 18 mai prochain est une solution d’avenir et met un terme définitif au problème des « working-poors ».

Patrice Marro Président

auteur : rédacteur occasionnel

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