13.09.2015 par LR
num.252 octobre 2015 p.15 V'la l'eau qui coule ! …
Ah oui ! Nous l’attendions depuis longtemps, la « rivière », le ruisseau, à défaut de fleuve, l’eau de ce canal qui ne demandait qu’à être rempli. La voilà qui sort sans faire de bruit d’une large bouche d’eau semblable à une persienne, s’étalant sur son promontoire en un mini-lac qui se déverse en cascade dans le canal de pierre rose. Par la pression, elle coule, elle coule sans bruit, qu’on se demande même si elle ne reste pas stagnante à certains endroits. Ce n'est pas les différents restes de chantiers « décorant » son fond en alu ou en pierre plus ou moins propre qui la retiendront ! Non, elle coule lentement sans murmure, ou du moins, le devine-t-on, vers sa destinée … le bout du canal, pour tomber en cascade dans un « puits » au large rebord sur lequel on pourrait déposer un magnifique bac à fleurs jaunes, rouges, bleues, blanches, en un mot, très coloré, qui recevrait les milliers de gouttes d’eau qui gicleraient de l’aboutissement de cette chute. Il est vrai qu’elle s’en va vers un but incertain, retournant au lac. Et on la regarde s’enfuir en un dernier vacarme de puits sans fond. Ah ! la nature ! C’est l’éternelle découverte en toutes choses. Allez découvrir cet endroit magique et buvez un verre au nouveau restaurant du Boléro; vous y découvrirez plaisirs gustatifs grâce à son Chef réputé Serge Labrosse – ancien maître du restaurant des Eaux-Vives – et plaisirs paisibles et conviviaux sous les parasols, les oliviers ou l’intimité de l’intérieur parmi les senteurs des plats cuisinés. Mais si le vent est contraire, que les vaguelettes du canal remontent à leur source, alors arrêtez-vous, passez à l’étage plus haut et visitez la nouvelle exposition de photographies des paysages du monde, de Richard de Tscharner. Rien ne vaudra cette pause visuelle et méditative dans le courant de vos pensées. Et l’eau continuera à couler lentement pour ne pas vous déranger ! auteur : Lucette Robyr
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