15.04.2016 par LR
num.258 mai 2016 p.14
Boléro, chapitre 6

Qu’à cela ne tienne, on vit dans cette nature épanouie où magnolias, tulipes, arbres fruitiers en fleurs, forsythias, bourgeons en éveil, bordures de jardins multicolores, se sont ouverts au printemps ensoleillé. Partout c’est la fête, le renouveau. Même dans nos quartiers, la vie reprend ses droits et sa magnificence.
Des arbres ont été plantés, les uns fleuris, les autres en devenir, tout le long du chemin Jean-Baptiste Vandelle. Même le mur d’eau près de la crypte prend des teintes réjouissantes grâce aux arbres éclatants de fleurs blanches. Serait-ce un petit coucou à ceux plantés dans de gros pots couleur cuivre entre le Boléro et Sun Store ?
Et le canal ? Le voilà, qu’après ses parures d’hiver aux milles variantes de formes et de vert, il se rajeunit, découvrant ses eaux claires où se mirent le ciel bleu, les rayons du soleil, les plantes grimpantes de la treille. Si la bise ou le vent souffle, de jolies vaguelettes lui donnent un petit air de fête et de jouissance. Même les chats viennent étancher leur soif. Ils ont certainement plus d’équilibre que nos bambins attirés par cette eau frémissante. Ils ne feraient qu’un bond pour jouer avec elle. Que de frayeurs inattendues pour les parents ! Mais voilà, c’est la Vie ! Et si la « Grande fontaine » de l’esplanade côté gare se pare d’anneaux arc-en-ciel, c’est encore pour chanter le printemps. Eh tiens un arbre ! Quelle surprise ! Vibrons à cet enchantement !
Lucette Robyr
 

auteur : Lucette Robyr

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