Vue sur la treille bordée de son ruban d'eau le 14 mai 2016.
19.05.2016 par LR
num.259 juin 2016 p.20
Boléro, chapitre 7

Alors que faisons-nous ce soir ? Allons faire un tour sur la Place de la Gare. Mais n’oublions pas de passer par la treille, qui prend ses petits airs de fête. Les glycines se métamorphosent en longues grappes fleuries, blanches, mauves ou bleu ciel. Des clématites en longues guirlandes dialoguent avec du lierre ou de la vigne. D’autres rampes de verdure clignent de l’œil aux plantes orangées qui poussent allègrement dans les bacs.
Entre soleil et pluie, le canal « propre en ordre » se profile en vaguelettes sous le souffle du vent ou de la bise, profitant au passage de quelques visites anodines : feuilles, pollen, mégots, algues fugitives ou quelques débris divers.
On a le temps de converser sur les bancs, de boire une bière du coin, d’admirer les montagnes, le lac paisible aux reflets pourpres, violets, bleu Swissair ou vert tendre avant de prolonger sa promenade sur la nouvelle Place de la Gare.
Côté paisible, chatoyant, qui permet de se détendre en admirant les jets d’eau dans leur folie dansante ou observant les enfants dans leurs pataugeoires, seau d’eau, arrosoir et canard en bandoulière. Mais si vous préférez le calme, allongez-vous sur le grand banc de bois et faites la sieste. Un klaxon de voiture, le cri d’un bambin ou le passage du train voire d’un avion vous réveillera. Et sortant de votre sommeil, vous irez encore profiter d’une pause sous l’arbre feuillu qui vous offrira une certaine ombre avant de retourner dans vos esprits. Si ce n’est pas encore le cas, allez au restaurant du Boléro, juste à côté et déguster un bon café bien fort et énergisant.
Peut-être envisagerez-vous un marathon dans ce nouveau centre-ville ?
A vous de voir !

auteur : Lucette Robyr

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