Vue d'ensemble du "quartier" avec le bassin d'été.
Autre point de vue.
La mosaïque.
10.03.2017 par ro
num.267 avril 2017 p.06
Courrier de lecteur(2)

A propos de Pont-Céard

Encore une bonne initiative du journal Versoix-Région:
découvrir et décrire la vie à Versoix.
Merci à M.Yann Rieder pour ses commentaires toujours attrayants et précis, et Mme. Carla Da Silva pour ses illustrations originales et diverses.

Je veux parler de l’article qui présente le quartier de Pont-Céard.
Habitant la région depuis plusieurs décennies, j’aimerais apporter sur le sujet quelques commentaires.

Question : Peut-on parler et définir un quartier « Pont-Céard » à Versoix ? A l’image d’un Versoix-Ville ! La Pelotière ! Montfleury ! etc.
Difficile de trouver cette appellation sur les cartes communales ...

  • Il est juste de mettre en évidence la halte CFF Pont-Céard. Il faut préciser, aussi, qu’elle n’est desservie que par les rames des trains régionaux CFF.
  • Le chemin de Pont-Céard, comme son nom ne l’indique pas, est un axe routier important et très fréquenté. Il relie la route Suisse à la route de Sauverny. Il est emprunté par le bus V, et tous les locataires des immeubles proches.
  • Du point de vue commercial, au pied de la tour (immeuble N°12), on trouve deux cafés, une épicerie, un coiffeur. Pas trace des quelques boutiques mentionnées dans votre article.

Du point de vue urbanistique, le long du chemin de Pont-Céard, on trouve de nombreuses constructions récentes avec de petits immeubles.
Les plus anciens datent des années 60 et suivantes. Ils comptent 7, voire 8 étages au maximum (pas de dizaine). Ils ont été restaurés depuis, à l’exception d’une unité. Je pense que le mauvais vieillissement général signalé dans l’article n’est pas totalement exact.
Le «vulgaire graffiti» est un plan historique d’une étude d’une Cité-Choiseul. C’est une mosaïque, et non une peinture.
La voirie se donne énormément de peine pour garder ces lieux propres et en état.
Je me permet, en conclusion, de vous soumettre quelques photographies de «Pont-Céard» avec un autre regard et quelques couleurs en plus (à voir sur notre site).

Bien cordialement,
Francis Snoeckx


Merrci pour ces précisions et ce regard différent de celui de la jeunesse de nos deux journalistes auxquels on peut pardonner de n’avoir vu qu’un graffiti dans cette mosaïque (ci-contre) représentant une étude d’une cité qui n’a jamais vu le jour !

Et Yann de préciser : «Quant au vieillissement et à l’entretien de certains pieds d’immeubles, cela me semble revenir à l’appréciation de chacun. Il n’était toutefois pas dans notre intention de dénigrer le travail de la voirie, mais bien de commenter sur l’esthétique discutable du gris fade.»

La rédaction

La rédaction

auteur : rédacteur occasionnel

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