15.03.2019 par FK
num.287 avril 2019 p.13
2019 : 30e anniversaire de la Convention des droits de l'enfant : épisode 2//

Dans notre édition précédente, un groupe d’enfants de la Villa Yoyo a discuté de la question des droits de l’enfant. Pour ce numéro, ce sont des enfants fréquentant la Maison de quartier qui s’expriment sur ce thème.

Il est midi, ce mercredi, les enfants ont faim et nous profitons du repas pour dialoguer avec une douzaine de « grands » sur la question de leurs droits.
Spontanément, le droit de manger et de boire est formulé, entraînant derrière lui le droit à la vie, parce que sans la vie, à quoi bon parler de droits ? ; le droit d’avoir une maison ; d’être aimé et d’avoir une famille et des amis, mais aussi un animal ; d’apprendre et d’aller à l’école ; d’être écouté et de pouvoir exprimer ses émotions et ses sentiments ; d’être consolé si c’est nécessaire et de pouvoir se montrer maladroit. Enfin, le droit d’avoir une identité et un nom comme d’être libre paraît également important.
Au fil de l’échange, la question de la liberté a été approfondie. Pour les enfants, ce mot signifie avant tout être accepté comme on est, être qui on veut être. C’est aussi faire ce qu’on veut et pas seulement ce que les autres veulent que l’on fasse. C’est, en fait, pouvoir faire ses propres choix, mais aussi les assumer, même si l’on fait des bêtises.
Les enfants disent toutefois ne pas pouvoir tout choisir, ce qui a orienté la discussion vers la question des limites de la liberté et du choix.
Par exemple, on ne choisit pas d’aller à l’école, on va à l’école, même si parfois on n’en a pas envie ! Parce qu’à l’école, on apprend à lire, à écrire, à compter, et plein d’autres choses, qui sont utiles. Les enfants sont conscients de leur chance et évoquent avec une certaine préoccupation la situation de ceux qui, dans certains pays, travaillent comme des adultes alors qu’ils n’en sont pas. Ils n’ont donc pas l’occasion d’apprendre ni la chance d’être des enfants. L’exemple d’enfants porteurs d’eau au Pérou est donné.
On ne choisit pas non plus sa famille et ses parents ce qui semble plutôt rassurant !
On n’a pas le droit bien sûr de tuer quelqu’un.
Et on ne doit pas violer la vie privée des autres. Cela peut avoir, pour eux, des conséquences difficiles. Un secret est un secret. Peut-être qu’on peut accepter d’en parler à son meilleur ami ou à sa meilleure amie, mais seulement si on a confiance.
Pour terminer la discussion, les enfants ont réfléchi à ce qu’ils changeraient dans leur vie s’ils en avaient la possibilité. Ils aimeraient que le harcèlement, les agressions verbales et les disputes disparaissent de leur existence. Par contre, ils sont plutôt unanimes à dire qu’en fait ils ne changeraient pas grand-chose : ils ne sont ni riches, ni pauvres, mais ils ont tout ce qu’il faut.
Et quand on leur demande ce que cela veut dire d’être riches, ils répondent qu’on peut être riche de la beauté et dans son cœur !
Merci à Nora, Riccardo, Adam, Zoran, Anita, Simon, Thomas, Anna-Laura, Jade, Mariam, Laura et Célina pour cette conversation ! Et merci à l’équipe de la Maison de Quartier pour son accueil !
Francine Koch
2019 : 30e anniversaire de la Convention des droits de l’enfant : épisode 2//
Dans notre édition précédente, un groupe d’enfants de la Villa Yoyo a discuté de la question des droits de l’enfant. Pour ce numéro, ce sont des enfants fréquentant la Maison de quartier qui s’expriment sur ce thème. //
Il est midi, ce mercredi, les enfants ont faim et nous profitons du repas pour dialoguer avec une douzaine de « grands » sur la question de leurs droits.
Spontanément, le droit de manger et de boire est formulé, entraînant derrière lui le droit à la vie, parce que sans la vie, à quoi bon parler de droits ? ; le droit d’avoir une maison ; d’être aimé et d’avoir une famille et des amis, mais aussi un animal ; d’apprendre et d’aller à l’école ; d’être écouté et de pouvoir exprimer ses émotions et ses sentiments ; d’être consolé si c’est nécessaire et de pouvoir se montrer maladroit. Enfin, le droit d’avoir une identité et un nom comme d’être libre paraît également important.
Au fil de l’échange, la question de la liberté a été approfondie. Pour les enfants, ce mot signifie avant tout être accepté comme on est, être qui on veut être. C’est aussi faire ce qu’on veut et pas seulement ce que les autres veulent que l’on fasse. C’est, en fait, pouvoir faire ses propres choix, mais aussi les assumer, même si l’on fait des bêtises.
Les enfants disent toutefois ne pas pouvoir tout choisir, ce qui a orienté la discussion vers la question des limites de la liberté et du choix.
Par exemple, on ne choisit pas d’aller à l’école, on va à l’école, même si parfois on n’en a pas envie ! Parce qu’à l’école, on apprend à lire, à écrire, à compter, et plein d’autres choses, qui sont utiles. Les enfants sont conscients de leur chance et évoquent avec une certaine préoccupation la situation de ceux qui, dans certains pays, travaillent comme des adultes alors qu’ils n’en sont pas. Ils n’ont donc pas l’occasion d’apprendre ni la chance d’être des enfants. L’exemple d’enfants porteurs d’eau au Pérou est donné.
On ne choisit pas non plus sa famille et ses parents ce qui semble plutôt rassurant !
On n’a pas le droit bien sûr de tuer quelqu’un.
Et on ne doit pas violer la vie privée des autres. Cela peut avoir, pour eux, des conséquences difficiles. Un secret est un secret. Peut-être qu’on peut accepter d’en parler à son meilleur ami ou à sa meilleure amie, mais seulement si on a confiance.
Pour terminer la discussion, les enfants ont réfléchi à ce qu’ils changeraient dans leur vie s’ils en avaient la possibilité. Ils aimeraient que le harcèlement, les agressions verbales et les disputes disparaissent de leur existence. Par contre, ils sont plutôt unanimes à dire qu’en fait ils ne changeraient pas grand-chose : ils ne sont ni riches, ni pauvres, mais ils ont tout ce qu’il faut.
Et quand on leur demande ce que cela veut dire d’être riches, ils répondent qu’on peut être riche de la beauté et dans son cœur !
Merci à Nora, Riccardo, Adam, Zoran, Anita, Simon, Thomas, Anna-Laura, Jade, Mariam, Laura et Célina pour cette conversation ! Et merci à l’équipe de la Maison de Quartier pour son accueil !
Francine Koch
2019 : 30e anniversaire de la Convention des droits de l’enfant : épisode 2//
Dans notre édition précédente, un groupe d’enfants de la Villa Yoyo a discuté de la question des droits de l’enfant. Pour ce numéro, ce sont des enfants fréquentant la Maison de quartier qui s’expriment sur ce thème. //
Il est midi, ce mercredi, les enfants ont faim et nous profitons du repas pour dialoguer avec une douzaine de « grands » sur la question de leurs droits.
Spontanément, le droit de manger et de boire est formulé, entraînant derrière lui le droit à la vie, parce que sans la vie, à quoi bon parler de droits ? ; le droit d’avoir une maison ; d’être aimé et d’avoir une famille et des amis, mais aussi un animal ; d’apprendre et d’aller à l’école ; d’être écouté et de pouvoir exprimer ses émotions et ses sentiments ; d’être consolé si c’est nécessaire et de pouvoir se montrer maladroit. Enfin, le droit d’avoir une identité et un nom comme d’être libre paraît également important.
Au fil de l’échange, la question de la liberté a été approfondie. Pour les enfants, ce mot signifie avant tout être accepté comme on est, être qui on veut être. C’est aussi faire ce qu’on veut et pas seulement ce que les autres veulent que l’on fasse. C’est, en fait, pouvoir faire ses propres choix, mais aussi les assumer, même si l’on fait des bêtises.
Les enfants disent toutefois ne pas pouvoir tout choisir, ce qui a orienté la discussion vers la question des limites de la liberté et du choix.
Par exemple, on ne choisit pas d’aller à l’école, on va à l’école, même si parfois on n’en a pas envie ! Parce qu’à l’école, on apprend à lire, à écrire, à compter, et plein d’autres choses, qui sont utiles. Les enfants sont conscients de leur chance et évoquent avec une certaine préoccupation la situation de ceux qui, dans certains pays, travaillent comme des adultes alors qu’ils n’en sont pas. Ils n’ont donc pas l’occasion d’apprendre ni la chance d’être des enfants. L’exemple d’enfants porteurs d’eau au Pérou est donné.
On ne choisit pas non plus sa famille et ses parents ce qui semble plutôt rassurant !
On n’a pas le droit bien sûr de tuer quelqu’un.
Et on ne doit pas violer la vie privée des autres. Cela peut avoir, pour eux, des conséquences difficiles. Un secret est un secret. Peut-être qu’on peut accepter d’en parler à son meilleur ami ou à sa meilleure amie, mais seulement si on a confiance.
Pour terminer la discussion, les enfants ont réfléchi à ce qu’ils changeraient dans leur vie s’ils en avaient la possibilité. Ils aimeraient que le harcèlement, les agressions verbales et les disputes disparaissent de leur existence. Par contre, ils sont plutôt unanimes à dire qu’en fait ils ne changeraient pas grand-chose : ils ne sont ni riches, ni pauvres, mais ils ont tout ce qu’il faut.
Et quand on leur demande ce que cela veut dire d’être riches, ils répondent qu’on peut être riche de la beauté et dans son cœur !
Merci à Nora, Riccardo, Adam, Zoran, Anita, Simon, Thomas, Anna-Laura, Jade, Mariam, Laura et Célina pour cette conversation ! Et merci à l’équipe de la Maison de Quartier pour son accueil !
Francine Koch
2019 : 30e anniversaire de la Convention des droits de l’enfant : épisode 2//
Dans notre édition précédente, un groupe d’enfants de la Villa Yoyo a discuté de la question des droits de l’enfant. Pour ce numéro, ce sont des enfants fréquentant la Maison de quartier qui s’expriment sur ce thème. //
Il est midi, ce mercredi, les enfants ont faim et nous profitons du repas pour dialoguer avec une douzaine de « grands » sur la question de leurs droits.
Spontanément, le droit de manger et de boire est formulé, entraînant derrière lui le droit à la vie, parce que sans la vie, à quoi bon parler de droits ? ; le droit d’avoir une maison ; d’être aimé et d’avoir une famille et des amis, mais aussi un animal ; d’apprendre et d’aller à l’école ; d’être écouté et de pouvoir exprimer ses émotions et ses sentiments ; d’être consolé si c’est nécessaire et de pouvoir se montrer maladroit. Enfin, le droit d’avoir une identité et un nom comme d’être libre paraît également important.
Au fil de l’échange, la question de la liberté a été approfondie. Pour les enfants, ce mot signifie avant tout être accepté comme on est, être qui on veut être. C’est aussi faire ce qu’on veut et pas seulement ce que les autres veulent que l’on fasse. C’est, en fait, pouvoir faire ses propres choix, mais aussi les assumer, même si l’on fait des bêtises.
Les enfants disent toutefois ne pas pouvoir tout choisir, ce qui a orienté la discussion vers la question des limites de la liberté et du choix.
Par exemple, on ne choisit pas d’aller à l’école, on va à l’école, même si parfois on n’en a pas envie ! Parce qu’à l’école, on apprend à lire, à écrire, à compter, et plein d’autres choses, qui sont utiles. Les enfants sont conscients de leur chance et évoquent avec une certaine préoccupation la situation de ceux qui, dans certains pays, travaillent comme des adultes alors qu’ils n’en sont pas. Ils n’ont donc pas l’occasion d’apprendre ni la chance d’être des enfants. L’exemple d’enfants porteurs d’eau au Pérou est donné.
On ne choisit pas non plus sa famille et ses parents ce qui semble plutôt rassurant !
On n’a pas le droit bien sûr de tuer quelqu’un.
Et on ne doit pas violer la vie privée des autres. Cela peut avoir, pour eux, des conséquences difficiles. Un secret est un secret. Peut-être qu’on peut accepter d’en parler à son meilleur ami ou à sa meilleure amie, mais seulement si on a confiance.
Pour terminer la discussion, les enfants ont réfléchi à ce qu’ils changeraient dans leur vie s’ils en avaient la possibilité. Ils aimeraient que le harcèlement, les agressions verbales et les disputes disparaissent de leur existence. Par contre, ils sont plutôt unanimes à dire qu’en fait ils ne changeraient pas grand-chose : ils ne sont ni riches, ni pauvres, mais ils ont tout ce qu’il faut.
Et quand on leur demande ce que cela veut dire d’être riches, ils répondent qu’on peut être riche de la beauté et dans son cœur !
Merci à Nora, Riccardo, Adam, Zoran, Anita, Simon, Thomas, Anna-Laura, Jade, Mariam, Laura et Célina pour cette conversation ! Et merci à l’équipe de la Maison de Quartier pour son accueil !
Francine Koch


 

auteur : Francine Koch

<< retour