14.03.2020 par ro
num.297 avril 2020 p.24
Réaction article « Feux rouges à Versoix »

En réaction à votre article « Feux rouges à Versoix » + commentaire sur la nouvelle traversée de Versoix et sa piste cyclable.

Votre article est tout à fait pertinent et nous nous sommes également posé des questions sur ce nouveau concept urbanistique….

Quel est ce non-sens de ne pas mettre de feu sur le chemin de Pont-Céard ? est-ce par économie ? dans ce cas un giratoire ne serait-il pas moins cher ? (Au prix que valent les feux rouges à la pièce…)

Nous avons été à plusieurs reprises « victime » de cette géniale invention car les conducteurs circulant sur la route Suisse ne comprennent pas qu’un véhicule essaye de s’engager... vu qu’il n’y a aucune indication, ni mode d’emploi du bidule… alors qu’ils ont le feu au vert, mais que nous ne sommes toutefois pas en train d’essayer de leur griller la priorité.

Le feu se trouvant sur la route Suisse se met effectivement au rouge, mais le pauvre automobiliste venant du chemin de Pont-Céard ne peut pas deviner combien de temps il le restera avant de repasser au vert…génial non ?

Il serait grand temps de remédier à ceci ou d’expliquer le concept par un panneau avant qu’un accident ne se produise.

En ce qui concerne la nouvelle traversée de Versoix, il doit s’agir du même ingénieur qui a puissamment réfléchi à la piste cyclable en yoyo avec un seuil tous les 5 mètres pour un donner accès à un chemin. Le pauvre cycliste se retrouve à faire des montagnes russes s’il décide d’emprunter sa piste rugueuse, bordée de trottoirs formidablement larges, hauts et donc très dangereux, résultat : beaucoup décident (à juste titre peut être…) de rouler sur la route. Ne pensez-vous pas qu’il aurait été plus avisé de faire des trottoirs moins larges pour créer une vraie piste cyclable (plate et lisse…) à côté de la route ?

Nous nous réjouissons cependant de voir les travaux s’achever un jour et de voir bientôt de nombreux arbres s’épanouir en bordure de cette belle avenue de béton triomphant, car il en faudra un bon nombre pour contrer les futures canicules programmées.

Patrick Meyer

auteur : rédacteur occasionnel

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