Photo :DHHS internet Rendu informatique du virus SRAS-CoV-2
06.09.2020 par LR
num.302 octobre 2020 p.16
Et vous, comment vivez-vous … le Covid ?

Ah ! Cette fameuse petite boule rouge à épines longues aux pointes arrondies. Elle est sournoise, silencieuse, discrète et vous attaque à tout moment. On la croit vaincue et voilà qu’elle repart avec aisance et sans se faire prier. Elle est maligne cette petite boule – appelée virus ou SRAS-Covid-2. On n’en finit jamais ! Non contente de soumettre toute la planète à sa dictature, elle revient aussi gaiement que possible, mutante, par vagues successives, plus ou moins importantes, de quoi mettre les méninges de nos ministres de la santé à rude épreuve.
Nous sommes donc confrontés à porter le masque partout (heureusement qu’à la maison on est encore épargné). Au fait, comment le portez-vous et qu’avez-vous choisi ? En papier, bleu, blanc, vert, bien plié avec élastique simple, et la petite barre pour cacher le nez, ou en tissu uni ou multicolore avec ou sans dessins variés, large élastique ou attache ? Et la forme, y avez-vous pensé ? Il faut qu’il soit esthétique mais protecteur, lavable ou jetable ou encore de tel type. FF2, médical, en forme de bec de canard, ou simplement plat épousant la forme de votre visage ou celui si bien couvrant, qu’on aperçoit à peine les yeux, et pour comble que vous ayez la peau « Césaire », les lunettes noires et un foulard autour du cou, bonjour l’angoisse pour vous reconnaître. Plus de sourire, plus de doux regard, à peine saisit-on un signe de la tête. Adieu les embrassades ! Vous êtes anonymes à la centrale des inconnus. Et ceux qui renoncent à ce masque (signe d’une atteinte à la liberté c’est à vos risques et périls.
Chapitre distance : 1,50 m ou 10 m par peur d’être contaminé ! Pour autant que vous essayez de parler avec le masque, à 2 m pas évident de se comprendre ! Un mégaphone n’y suffirait pas. En groupe, respectant les distances, le port du masque, la désinfection des mains et j’en passe, salutations avec le coude, le pied ou éventuellement d’un signe de tête, c’est aussi la galère. On se déshumanise à la vitesse grand V. Sacré virus qui empoisonne l’existence !
On accepte encore volontiers de se désinfecter les mains, avant, pendant et après, dans les magasins, les lieux publics, collèges, écoles, ou quels que soient les locaux où l’on se trouve, la fiole dans son sac pour parer à toute surprise, et à la fin de la journée, avec ses différentes sortes de solution anti-virus et différents parfums, vous avez les mains sèches, rouges ou eczémateuses. Après ça, parler de bonheur !!
Enfin, protégeons-nous, protégeons les autres ! Le slogan est intéressant, respectueux de la personne humaine. Soit ! Mais comme les règles – à part des gestes barrières – changent souvent, les décisions fédérales ou cantonales varient de jour en jour, suivant l’avis des scientifiques, médecins, chercheurs, des économistes, des politiques, des influences de pays voisins ou européens, voire mondiaux, la vie tourne parfois au cauchemar. Jusqu’à quand ?
Et les voyages ! Parlons-en ! Un véritable casse-tête. Si l’on part à l’étranger, soit on ne peut plus revenir (quarantaine oblige) et au retour même topo. Autant rester chez soi ! Pourtant les trains circulent, les avions naviguent dans le ciel, les routes sont encombrées, et les vélos semblent régner en maître. A vrai dire, il n’y a que le désert, la forêt ou le sommet d’une montagne, voire seul au milieu de la mer pour ne pas attraper le virus. Que choisir ? Je vous laisse les suggestions !
La vie est ainsi faite ! Pleine d’interrogations ! En attendant, soyez heureux et prenez soin de vous.
Lucette Robyr
 

auteur : Lucette Robyr

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