On y croise des jeunes à vélo. Des moins jeunes, avec des cannes. Des joggeurs. Des familles.
C’est champêtre avec tous ces arbres, l’eau qui coule, les oiseaux qui chantent. Une vraiment jolie balade.
On y croise aussi des chiens. Tenus en laisse, ou pas.
Cette si jolie balade, je l’emprunte régulièrement. Avec mon petit-fils, un an et demi. Il n’a encore que très peu de mots dans son vocabulaire, mais « bâton » est celui qu’il prononce le long du canal. Alors il trottine, les yeux au sol, pas forcément le long du sentier, à la recherche d’un bâton qui fera de lui Robin des Bois. Et met ses mains n’importe où. Et se retourne avec les mains pleines de crottes.
A quoi pensent les propriétaires de chiens ? Qu’ils ne sont pas sur un trottoir et que les excréments de leurs amis à quatre pattes posés le long du canal vont être absorbés immédiatement par la terre meuble ? Que ce n’est qu’un peu d’engrais, à la limite qu’il ne s’agit que d’un acte écologique ?
Je suggère à toutes ces personnes, si elles ont un jardin, de laisser leur chien faire leurs besoins dans leur massif de rhododendrons. Et pour celles qui n’ont pas de jardin, il me semble qu’il y a suffisamment de sacs spécial/crottes à leur disposition. « Bâton » ne devrait plus rimer avec « cochon ».
Catherine Grosclaude Frisch
