17.11.2021 par ro
num.314 déc.2021-janv.2022 p.06
A propos de la Route Suisse

Votre article du dernier "Versoix-Région" a retenu mon attention. Depuis 1985, je suis attaché à la région de Versoix. J'ai habité 9 ans à Pont-Céard, puis ensuite à Genthod.
En novembre 2020, j'avais alerté les services compétents par l'intermédiaire de pro-vélo Genève. Hormis une vague bande réfléchissante, rien n'a été fait avant les accidents aux graves conséquences que j'avais tenté d'éviter... en vain. Mon courriel était accompagné de clichés illustratifs. Avant mon article, j'avais vu passer le banc de l'abribus à quelques centimètres de ma jambe!!! Je n'avais toutefois pas mesuré la dangerosité du changement de niveau du sol.
Les aménagements de Versoix, outre les faillites de commerçants et les désagréments pour les habitants, n'ont rien amené de bon en contre-partie pour les usagers: pour les piétons, c'est moins bien, pour les vélos, c'est pire, pour les automobilistes qui se réjouissaient d'avoir moins de secousses, c'est raté (avant les secousses avaient une part d'aléatoire, maintenant elles sont délibérément provoquées par les aménagistes) et pour les TPG, l'étroitesse de la route rend la tâche plus difficiles aux chauffeurs. Que des perdants... sauf peut-être les arbres. Quand je traverse (fréquemment) Versoix à vélo entre le chemin de Vandelle et la rue de l'Industrie, je renonce au labyrinthe mal signalé, à partager avec les piétons, je roule sur la route, à 30 km/h voire plus. Dans l'autre sens, j'ai aussi renoncé, mais je roule moins vite.
Voilà quelques réactions à votre article fort pertinent. Les dramatiques accidents que vous mentionnés auraient été évités si les services concernés avaient pris au sérieux mon courriel de novembre 2020!!!! Je trouve scandaleux pour les victimes que mon initiative n'ait servi à rien. Je continue à préférer ma solution: passage des vélos derrière l'abribus, mais dûment signalé plutôt que de mêler les cyclistes aux voyageurs montant ou descendant du bus selon votre proposition. A noter que Pro-Vélo Genève avait bien relayé la mise en garde.

Jean-Marc Allenbach

 

auteur : rédacteur occasionnel

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