27.04.2023 par MJ
num.328 mai 2023 p.01
Edito

N’en jetez plus, c’est complet !

Devant mon immeuble existe un emplacement de quelques mètres carrés réservé aux conteneurs à déchets sur roulettes, qu’un responsable sortait la veille des passages des camions-poubelles. Ça c’était avant, avant le tri obligatoire des déchets.
Maintenant c’est tout différent, l’argent économisé étant plus important que le service aux citoyens, des conteneurs enterrés, où les ordures ménagères triées doivent y être jetées, ont été installés de-ci de-là dans la commune. Les «déchets» plus encombrants doivent être déposés dans un centre de récupération. Le plus proche pour nous, les versoisiens, est situé à Bellevue et nommé l’’ESREC (ESpace de RECupération) des Chânats. Ça, c’est aujourd’hui.

Mais voilà, Bellevue est à plusieurs kilomètres, le prix de l'essence est prohibitif, il faut l’économiser au maximum et … cela pollue tellement. Tandis qu’à quelques mètres de chez moi se trouve un emplacement absolument merveilleux pour y jeter tous ces déchets si encombrants et si urgent à jeter. Alors pourquoi attendre le premier jeudi de chaque mois pour les y déposer ? Et pourquoi ne pas y jeter la canette de ma boisson préférée, celle qui me donne tant d’énergie ? Et mon sac d’ordure ménagères ? Et mes vieux papiers ? Et …

Et c'est pour ça que cet emplacement situé sous ma fenêtre est systématiquement encombré par des déchets multiples les deux tiers du temps. S’ils ne gênent plus dans un appartement, ils salissent l’espace public, salissent le « propre en ordre » helvétique, dégradent l’esthétique des lieux. L’égoïsme et le sans-gêne de ces pollueurs ne méritent que mépris.

Pourquoi ces gens sont-ils si mal élevés et si peu respectueux des consignes proposées par les responsables communaux ? Mystère.

Faut-il un agent municipal guettant tous ces malpropres ?

 

auteur : Michel Jaeggle

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