John KUMMER, président de la commission urbanisme et transports et secrétaire du bureau du conseil municipal.
08.02.2017 par YR
num.266 mars 2017 p.06
Sacré oncle Joe !

À l'occasion du vote du conseil municipal sur le plan localisé de quartier (PLQ) dit "Val-de-Travers" (voir l'article consacré au conseil municipal de ce mois), John Kummer (Verts) prit la parole sous la forme d'un à-côté taquin faisant référence à un article publié dans un précédent numéro de ce journal.

L'élu des Verts, également président de la commission urbanisme et transports et secrétaire du bureau du conseil municipal, a défendu l'unanimité régulièrement observée lorsque vote ce même conseil municipal. Elle est, selon lui, décrochée grâce aux débats tenus en commission, et n'est en aucun cas le reflet d'un parlement «stalinien».

Or, dans l'article en question, le propos n'est pas de caricaturer la composition du conseil municipal en un parti unique, mais bien de rendre compte d'une unanimité très rarement brisée.

Ajoutons, à l'explication «des commissions» donnée par M. Kummer, deux hypothèses qui peuvent la compléter ou la nuancer :

Premièrement, la minorité PS-Verts n'a vraisemblablement aucun intérêt stratégique à s'opposer systématiquement à la majorité PLR-PDC. Plus d'arbitrages favorables peuvent être obtenus par le compromis et l'abandon des plus petites batailles. Le vote du budget est apparemment vu comme un enjeu suffisamment important pour fragiliser la concorde.

Deuxièmement, les compétences des communes sont beaucoup plus terre-à-terre - et leurs ressources plus limitées - qu'aux échelons plus élevés de la vie politique Suisse, laissant à nos élus proportionnellement moins d'espace à l'expression des sensibilités idéologiques de chacun.

Evidemment, il ne s'agit-là que de simples suppositions établies sur une observation prolongée. Rien de plus.

Texte : Yann Rieder

auteur : Yann Rieder

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