14.01.2024 par ALBB
num.335 février 2024 p.05 Mobilité réduite : pas le pied !
La majorité des gens peuvent déambuler tranquillement sur leurs deux pieds et ne se rend pas compte à quel point le paysage urbain, si familier et confortable, est parsemé d'embûches pour les personnes à mobilité réduite ou pour les parents qui se déplacent avec leurs enfants en poussette. Inutile de critiquer le relief ! La rampe de la Gare sera toujours en pente. Inévitable. Un télé-chaises ne sera jamais installé… Difficile également d'adapter des constructions anciennes. Jusque dans les années 1960-70, il était "chic" de construire des escaliers dans les entrées d'immeubles pour atteindre les ascenseurs. A l'époque, les personnes handicapées étaient isolées dans des homes et guère invitées à participer à la vie commune. Cela est heureusement révolu. A noter aussi, par exemple, l'effort de la Ville pour mettre aux normes les Caves de Bon-Séjour, bâtiment patrimonial, lors des travaux de réfection. Des coûts non négligeables ont permis de rendre la culture accessible à tous, une belle réussite. De telles solutions ne peuvent toutefois pas être appliquées partout vu les frais engendrés, auxquels certains propriétaires ne peuvent faire face, ou d'autres obstacles architecturaux. Des détails – de taille Cette liste n'est pas, et de loin, exhaustive. Imposer aux architectes ou aux décideurs de normes dites de "sécurité" un mois de déplacement en chaise sans moteur éviterait sans doute de nombreuses incongruités. Cela leur musclerait les bras … mais surtout développerait leur imagination pour trouver des idées d'aménagements bien plus accessibles à tous ! Que 2024 soit pour vous "bon pied, bon œil" ! Photos : albb auteur : Anne Lise Berger-Bapst
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