Le 19 novembre, le one woman show de Catherine Gillet a ravi les spectateurs.
Pétillante, subtile, étonnante, cette comédienne tombée en humour après le théâtre classique, se donne pour mission de faire la peau aux préjugés sur les femmes, particulièrement ceux sur les blondes. Dans My name is Blonde, "J'aime Blonde" armée d'un sèche-cheveux traque en 007 tableaux : les blondes, en vacances, en  bourge, en sainte, le show biz, la maternité et la condition féminine par femidom interposé. Elle égratigne sans vulgarité les machos adeptes du "sois-belle-et-tais-toi". Elle démontre qu'il est inexact que les femmes à chevelure dorée sont davantage sujettes à l'angine de poitrine qu'au rhume de cerveau ! On en ressort un peu décoiffé (à cause du foehn) et ravi d'avoir ri et souri  aussi intelligemment ... mais sans avoir résolu l'énigme des fausses ou vraies blondes. Après "Gillet pare-balle" (2001) , "My name is Blonde"(2004) le deuxième opus de Catherine Gillet ne prend pas de rides et peut être revu - pour ceux (et celles) qui n'auraient pas tout compris -  du 6 au 17 décembre au Palais Mascotte.

Quelle bonne idée de Brigitte Siddiqui - une autre blonde intelligente - que de programmer l'humour en plus de la grande musique dans les spectacles versoisiens. "Versoix fou-rire" va-t-il renaître en "Versoix fait rire"  ?  Le prochain rendez-vous avec le rire sera avec une brune :  Véronique Mattana dans «J'ai pas attendu d'avoir 50 balais pour faire le ménage !»

Réservez, ce sera le 21 janvier.