09.11.2022 par JROC
num.324 déc.2022-janv.2023 p.03 La rédaction rend visite à son imprimeur
Curieuse d’assister à la production du Versoix Région, une partie des rédacteurs(trices) s’est rendue fin septembre dans les locaux d’impression de votre journal.
Les imprimeries qui ont survécu à la révolution numérique ont souvent un historique remontant à très loin. Celle qui s’occupe de votre journal trouve ses origines en 1772 déjà.* Il nous est dès lors apparu intéressant de rappeler les ingrédients de la fabrication d’un journal en décrivant succinctement les différents métiers qui y participent. Il faut d’abord des gens qui écrivent les textes : auteur(es) ou journalistes. Ils écrivent leurs récits ou histoires, relatent des faits, essaient de partager leurs émotions. Il faut un/e éditeur (trice). Il ou elle supervise le travail des journalistes, discute avec eux lors de réunions. Il/elle prête également une attention particulière aux coûts afin d’assurer la pérennité du journal. Il y a parfois un/e illustrateur(trice). Il invente et dessine, en fonction des textes et sujets développés dans le numéro à paraître. Souvent, il discute de ses esquisses avec l’éditeur. La rédaction de Versoix Région a la chance d’avoir, dans son équipe de rédaction, une espèce en voie de disparition : il s’agit d’un correcteur qui vérifie la bonne orthographe des titres et des textes.
A partir des fichiers numériques, l’imprimeur ou techno-imprimeur(euse) reproduit textes et images. Ces derniers sont d’abord gravés sur des plaques fixées sur un cylindre de la rotative. Ce cylindre, sorte de gigantesque tampon, reçoit l’encre et imprime le papier. Pour obtenir toutes les couleurs nécessaires, il n’utilise que quatre encres : cyan, magenta, jaune et noir. Après réglage, plusieurs milliers d’exemplaires sortent de la rotative, déjà repliés, en moins d’une heure. Les journaux sont réunis sur des palettes et acheminés chez le distributeur. Souvent c’est la Poste, mais il existe des sociétés de distribution. Ils se chargent de les déposer dans les boîtes aux lettres. Et enfin, au bout de la chaîne le dernier maillon mais peut-être le plus important, la lectrice/le lecteur. Intervenants que l’éditeur souhaite toujours plus nombreux et satisfaits des contenus de son journal.
*www.pcl.ch auteur : Jacques Rochat
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