Dans une galaxie belle et fort lointaine
Une planète s’agitait petitement
Sa croûte terrestre frémissait
De temps en temps
Et ses milliards de particules mobiles se rencontraient,
Diversement.

Embrassées
Révoltées
Enfuriées
Assemblées
Isolées
Statiques
Hectiques
De taille et de forme très originales.
Les plus étranges étaient les particules psychologales.

Faisant grand cas de leurs croyances et rêveries,
Elles se mouvaient et vivaient en fonction d’icelles.
Projetant sur tout leurs images et envies,
Elles peinaient à concevoir de leurs actions la mesure réelles.

A quoi bon, penserait-on, dans l’immensité du cosmos,
Rêver pareillement, agir si follement,
Le paradoxe s’explique, mais ne se justifie point.