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12.05.2025 par ro
num.349 juin 2025 p.04
Billet côté évangélique

Portes
Dans cette période où l’on entend parler de barrières (douanières ou autres) et de murs, il me semble important de rappeler l’existence de portes permettant le passage d’un endroit à un autre, ou au contraire de l’empêcher volontairement ou non.
Dans le Nouveau Testament, c’est Jésus qui parle de lui-même en employant cette image :
– Vraiment, je vous l’assure : je suis la porte par où passent les brebis. (Jean 10.7 BDS) En revanche, c’est notre cœur qui est sollicité pour laisser entrer le Seigneur : - Voici, je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi. (Apocalypse 3.20 BDS).  C’est aussi une pièce de la maison qui devient un lieu de communion possible avec Dieu :
– Mais toi, quand tu veux prier, va dans ta pièce la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le lieu secret. Et ton Père, qui voit dans ce lieu secret, te le rendra. (Matthieu 6.6 BDS)
Si la porte est fermée, c’est une protection contre les éléments extérieurs dangereux, mais au risque de rester prisonniers entre nos murs si la peur nous domine.
Si la porte est ouverte, cela permet l’accueil des autres, les voyages, la possibilité de faire des rencontres enrichissantes, de franchir des obstacles par le dialogue et l’engagement courageux, mais au risque de nous perdre parfois dans la complexité du monde.
Le choix de la fermeture ou de l’ouverture des portes n’est pas toujours facile pour chacun de nous, comme pour nos sociétés confrontées à des problèmes grandissants, toutefois la Bible nous encourage à la prière et l’hospitalité, avec sagesse et discernement, aidés par nos frères et nos amis.
Porte de la pharmacie d’Evolène, en Valais
Marie-Laurence Berkovits

auteur : rédacteur occasionnel

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