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14.06.2025 par ro
num.350 juillet-août 2025 p.04
Billet côté évangélique

C’est pourquoi Dieu fixe de nouveau un jour – aujourd’hui – en disant bien longtemps après par David cette parole déjà citée: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. Hébreux 4.7 (S21)
En y réfléchissant, je suis de plus en plus convaincu que notre conception des jours à venir, jusqu'à leur terme, ainsi que notre conception des jours passés, et aussi celle de notre origine, conditionnent la façon dont nous vivons chacun de nos "aujourd'hui".
Voici donc deux colonnes : les jours passés à gauche, ceux à venir à droite. Et comme vous nous connaissez, nous les rédacteurs de ce billet, on aime bien la Bible. Cela vous épargnera, j'espère, du blabla inutile !

Nos jours passés, et en remontant à nos origines
1. Notre origine, c'est la matière, devenue matière vivante
2. Osée 6.7 (S21) Comme Adam ils ont violé l’alliance ; c’est alors qu’ils m’ont été infidèles.
3. Romains 6.19–21 (S21) De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l’impureté et de l’injustice pour arriver à plus d’injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté. En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous avez honte aujourd’hui, car leur fin, c’est la mort.
4. Romains 7.5 (S21) En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
5. Luc 8.5–7 (S21) « Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin; elle fut piétinée et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur un sol pierreux; quand elle eut poussé, elle sécha, parce qu’elle manquait d’humidité. Une autre partie tomba au milieu des ronces; les ronces poussèrent avec elle et l’étouffèrent.

Nos jours à venir, leur terme
a. Ésaïe 22.12–13 (S21) Le Seigneur, l’Eternel, le maître de l’univers, vous appelle aujourd’hui à pleurer et à vous lamenter, à vous raser la tête et à vous habiller d’un sac, et voici de la gaieté et de la joie ! On abat des bœufs et l’on tue des brebis, on mange de la viande et l’on boit du vin : « Mangeons et buvons, puisque demain nous mourrons ! » dit-on.
1 Corinthiens 15.32 (S21) Si c’est dans une perspective purement humaine que j’ai combattu contre les bêtes à Ephèse, quel avantage m’en revient-il ? Si les morts ne ressuscitent pas, alors mangeons et buvons, puisque demain nous mourrons.
b. Matthieu 6.34 (S21) Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
c. Romains 5.10 (S21) En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils lorsque nous étions ses ennemis, nous serons à bien plus forte raison sauvés par sa vie maintenant que nous sommes réconciliés.
d. 1 Corinthiens 15.26 (S21) Le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort.

Quel aujourd'hui ? Si 1. Notre origine ne vient pas de Dieu, 2. Si nous sommes encore en révolte contre Lui, 3. Si nous portons des fruits pour la mort, 4. Si notre cœur reste imperméable à la Parole de vie ?
Mais tout peut encore changer :
Jean 5.24 (S21) En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
Romains 6.4 (S21) Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle.

Et à la fin ?
Tient-elle encore, la philosophie à ras les pâquerettes (a.), Ne vaut-il pas mieux vivre dans la confiance (b.), réconciliés avec notre Créateur (c.) qui aura le dernier mot et vaincra le mal et la mort (d.) ?
Apocalypse 21.4 (S21) Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu. »
Pierre Berkovits
berkovitspierre@gmail.com

 

Ce passage est repris du psaume 95:7-10 et de Nombres 20.7–13 qui évoquent la révolte du peuple manquant d'eau dans le désert, ce qui provoque la colère de Dieu et exaspère Moïse. La réaction de ce dernier lui vaut de ne pas pouvoir entrer dans le pays promis. La sentence de Dieu est : "… vous n’avez pas eu assez confiance en moi pour respecter ma sainteté devant les Israélites…".
Mon énoncé (maladroit) d'une opinion excluant un Dieu créateur
J'ai trouvé un livre savant : https://books.openedition.org/vrin/3527?format=toc, dont je n'ai lu qu'une toute petite partie, et je suis ébahi de constater à quel point, depuis l'antiquité, cette vision court-terme a intéressé les philosophes
 

auteur : rédacteur occasionnel

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