25.08.2021 par MJ
num.311 septembre 2021 p.01
Edito

Edito du 311

Que Versoix fut triste en ce jour de fête nationale !
Pas un drapeau à croix blanche de plus que d’habitude.
Pas de feux d’artifice.
Pas de tente dressée.
Pas de quoi trinquer.
Pas de discours non plus !

Les feux d’artifice sont, en année « normale », tirés d’un radeau flottant, assez loin du rivage et ainsi du quai à Port-Choiseul et jusque dans les hauts de Versoix ils sont visibles. Une bonne organisation de la part de la commune et la pose de quelques balustrades placées judicieusement auraient suffit à éviter les grands rassemblements. Non.
Il est vrai que les finances de la commune sont au rouge, mais cela ne justifie pas de passer sous silence la fête nationale !

Le principe de précaution appliqué à 100%. Quoi que …

Pourquoi alors offrir aux versoisiennes et versoisiens la possibilité d’emprunter des tables et des bancs communaux ?
Il y avait un risque de voir se regrouper des familles entières, des voisins ou pire encore, un groupe de jeunes !

En ces temps difficiles, il eut été très simple et de bon aloi d’essayer de resserrer les liens trop distendus, voire absents de la communauté locale et d’égayer un tantinet notre cité. Un jeu de ballons rouges et blancs, quelques drapeaux aux couleurs helvétiques placés à chaque carrefour et giratoire n’auraient pas épuisé le gousset communal, ni créé de foyers infectieux. Mais non, rien, la commune à laisser à d’autres le soin de célébrer la fête nationale.

Certains l’ont fait, tout feu tout flamme et à grand bruit … dans le préau de l’école Ami-Argand.

auteur : Michel Jaeggle

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