22.09.2021 par LR
num.312 octobre 2021 p.17 Du Rêve à la Réalité - Inauguration du Site de Bon-Séjour
Ouf ! Nous y voilà ! Après trois ans d’intenses travaux, le Site de Bon-Séjour a repris vie et couleurs. Plus de vingt ans de réflexions et actions au sein des diverses autorités communales, de mises au concours pour les projets, d’identifications, de résultats, puis d’élaborations, de constructions et d’inauguration « ce magnifique complexe architectural jette un pont entre l’ancien et le nouveau, entre le 18è et le 21è siècle, illustre d’une certaine façon la matérialisation d’une pensée. » (J. Tchamkerten) Jeudi 16 septembre, Aux Caves, les festivités sont ouvertes par une soirée stand-up jeune génération avec Alexandre Komineck « seul en scène », et du Caustic Comedy Club : Nadim Kayne et Kevin Eyer. Vendredi 17 septembre. L’humour revient avec Marie-Thérèse Porchet (J. Gorgoni), marraine des Caves et ses nouveaux dauphins : Cinzia Cattaneo, Thibaud Agoston, Julien Sonjon et Bruno Peki. Tours de magie, sketchs amusants, le tout sublimé par la verve de Marie-Thérèse Porchet toujours aussi drôle et appréciée. Samedi 18 septembre. Jour inscrit en lettres d’or pour l’inauguration officielle et portes ouvertes du Site de Bon-Séjour. Le matin à 10h déjà, ouverture des Caves par le Conservatoire populaire en concert avec diverses productions d’artistes en duo suivie à 11h15 d’une riche prestation de la Musique Municipale de Versoix sur la place de l’Ancienne-Préfecture. A midi, heure solennelle, la partie officielle débute après le concert de la MMV avec des morceaux de circonstance : tango, Carmen de Bizet, etc. Puis, Mme le maire Jolanka Tchamkerten prononça son discours devant les autorités communales, administratives, le bureau d’architecte Pool In-Out architecture et sa directrice Mme Cathrin Trebeljahr qui remporta le concours avec prix et s’assura de la mise en œuvre du projet et d’une population diverse à l’écoute de ce magnifique discours. Vous en conviendrez, si tous ces projets n’ont pu tous se réaliser à cette époque voltairienne, il n’en demeure pas moins que les idéaux sont restés et ont imprégné à travers les générations l’esprit d’innovation et de modernité. Cette rénovation du Site de Bon-Séjour a coûté plus de 15 millions de francs, mais cela en valait la peine pour garder le cachet de cet écrin patrimonial, l’agrandir par cette extension dite « la Tourelle », réorganiser une grande salle de danse, construire un nouveau restaurant scolaire, la réhabilitation de l’Ancienne Préfecture qui abrite la Ludothèque, et le Conservatoire populaire de musique, puis la réfection de l’ancienne école, d’un nouveau couvert pour le préau. Sans la précieuse et intense collaboration de tous les services communaux avec les sept bureaux d’études, d’une cinquantaine d’entreprises et tous les ouvriers qui s’y sont attelés, ce complexe judicieux n’aurait pas son aura d’aujourd’hui. La partie officielle se termina par une agape dînatoire sous tente concocté avec délices et délicate présentation par les confrères Potes-au-feu, nouvellement installés dans « leur cuisine ». Pendant ce temps les Portes Ouvertes conquirent la population découvrant les merveilles. Le soir, concluant cette journée bien ensoleillée, le spectacle en hommage à Stevie Wonder s’effectua sous forme de show de danse par le groupe Wonder Collective Tribute qui anima le public par de très belles chansons et un agréable orchestre ni trop bruyant, ni trop calme, mais le tout très plaisant. L’apothéose de ces festivités – et l’on attendait ça avec plaisir – fut le concert classique qui inaugurait d’une manière plus officielle les Caves de Bon-Séjour, donné le dimanche soir 19 septembre à 17h. Si les enfants avaient eu leur spectacle de marionnettes le matin, où dans la charrette de Pistache il y avait tant de choses … , les adultes se délectaient avec le Quatuor à cordes Alliages et Gilles Landini pianiste talentueux dans le quintette de Antonin Dvorak, une splendide interprétation qui enthousiasma chacun et chacune. On se retrouvait en communion avec la nature, (telle que la vivait le compositeur tchèque) et dans la fluidité des jeux, des sonorités et l’unité d’action, le monde était à nos pieds. Dans la 1ère partie du concert ce fut le Quatuor qui nous offrit avec maestria une œuvre de Joseph Haydn composée en 1787, le quatuor n°1 op. 50. Que dire dans cette alternance de mouvements qui nous élevaient l’esprit, suscitaient émotion, richesse de la musique et toute sensibilité aux accords savoureux des violons et violoncelle. Les harmonies de cœur et d’instruments s’unissaient en une seule voix communicative et intérieure ! auteur : Lucette Robyr
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