17.01.2022 par ro
num.315 février 2022 p.04
Billet côté évangélique

 « C’est ici « l’année « que l’Eternel a faite, qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie. » Psaume 118:24
J’ai remplacé le terme «journée» qui figure dans le psaume, par «année» : après tout, une année c’est 365 journées! Mais c’est aussi un peu par provocation, je l’avoue.
En regardant autour de moi, j’ai remarqué que les vœux de «Bonne et Heureuse Année» se sont faits plus rares, comme si inconsciemment on en percevait la superficialité, remplacés par des vœux de santé, d’espérance et de paix.
Ceux-ci recouvrent les besoins primordiaux et profonds auxquels chacun aspire.
L’Ecclésiaste nous dit : « Le jour du bonheur sois heureux, et le jour du malheur réfléchis: Dieu a fait l’un comme l’autre (...).
Le premier janvier, aux nouvelles, le journaliste interrogeait des restaurateurs sur leurs aspirations pour l’année 2022 : tous voulaient simplement revenir «à une vie normale».
Mais lorsque la vie était «normale», étions-nous plus heureux ? En profitions-nous davantage ?
Je suis frappée par le nombre de personnes qui, sortant d’un lieu fermé, enlèvent leur masque et aspirent avec délices l’air du dehors. Comme cela fait du bien!
Et lorsque magasins et lieux de distraction ont à nouveau été accessibles, quel sentiment de liberté retrouvée avons-nous ressenti!
Pourtant avant la pandémie, étions-nous sensibles et reconnaissants pour l’air respiré sans entrave, la liberté de se déplacer comme bon nous semblait?
Certainement pas! Car le bonheur ne réside pas dans ces choses-là, ni le malheur dans les restrictions actuelles...
Je pense que, si nous prenons le temps d’y réfléchir, nous percevons bien notre aspiration à vivre quelque chose de plus profond, comme des relations véritables et sincères avec ceux que nous aimons, comme le besoin de trouver un sens à notre vie ...
« Heureux ceux qui trouvent leur force en toi : ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. » Psaume 84:6
En ce début d’année, indépendamment de ce qui nous attend, nous pouvons recevoir l’assurance que Dieu est présent, et proche de nous!
Lui qui nous a créés, qui nous connaît parfaitement ET continue à nous aimer…
Lui qui n’a pas hésité à donner son fils pour nous offrir la vie éternelle.
Comme David l’a écrit et chanté (alors qu’il vivait des circonstances difficiles) :
« Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra. »
Texte : Dany Allenbach Illust: J-M Allenbach

auteur : rédacteur occasionnel

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