16.06.2022 par ro
num.320 juillet-août 2022 p.24 Aéroport. Décollage ou atterrissage ? Qui souffre le plus ?
J’ai participé à la conférence de la CARPE (Coordination régionale pour un aéroport urbain respectueux de la population), concernant le bruit, qui a été donnée aux Colombières à Versoix, le 17 mai dernier. Par exemple, on a constaté que pendant 2 semaines en avril, petite bise entre 1.5 et 8 km/h, beau temps, décollages continuels sur Versoix depuis 6h. jusqu’à passé 23 h. Il faut dormir vite. Bel été en perspective. Nous, riverains, on fait l'effort de supporter ces graves nuisances. Pourquoi l'aéroport ne ferait-il pas aussi un effort pour nous soulager quelque peu ? Cela semble possible puisque j’ai appris, d’un commandant de bord, que les vitesses de vent arrière admissibles pour les décollages et atterrissages vont jusqu’à 10 nœuds (18,5 km/h). Certains avions, de dernière génération, peuvent même décoller ou atterrir avec un vent arrière de 15 nœuds (27,8 km/h).. Mais voilà, il semble que nos aiguilleurs du ciel, par commodité (?) n’aiment pas changer de sens et, je l'ai appris de source sûre, qu’ils ne se préoccupaient pas des riverains ! Lorsque j’ai demandé à M. Bouvier, membre de la CARPE, habitant à Vernier, ce que faisait l’Aéroport pour notre santé ? Il m’a répondu : " Inutile de discuter avec les gens de l’aéroport, ils ne nous écoutent pas et ne sont pas fiables " ! Pierre Schneckenburger auteur : rédacteur occasionnel
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