« Le jour du bonheur sois heureux,
et le jour du malheur réfléchis !
Dieu a fait l’un comme l’autre... » Ecclésiaste 7 :14
Est-ce à dire que Dieu a fait le jour du malheur ?
Non, je le crois fermement ! Mais nous vivons dans un monde où Dieu laisse agir son adversaire, le diable, puisque l’homme a choisi de se séparer de son créateur.
Pour beaucoup, le diable, Satan, le prince des ténèbres etc. n’existe pas et c’est malheureusement une stratégie qui lui permet d’agir sans être visible et reconnu.
Néanmoins nous sommes tous d’accord pour reconnaître le mal à l’œuvre autour de nous. Cela a toujours été. Mais depuis quelques années nous avons l’impression d’une accélération de « mauvaises nouvelles » au niveau planétaire, et celles-ci nous contraignent de plus en plus à réfléchir :
o D’où vient cette pandémie ?
o Et le réchauffement climatique, comment y faire face et agir rapidement ?
o La guerre aux portes de l’Europe, quelle sera son issue et comment nous positionner ?
Autant de questions que nous ne pouvons pas mettre de côté, des questions à propos desquelles nous nous devons de réagir.
Est-ce Dieu qui est derrière ces bouleversements (le jour du malheur) ?
Comment un Dieu bon (le bon Dieu) peut-il permettre cela ?
Tout d’abord il faut déterminer la place et la nature de chaque protagoniste :
D’un côté l’homme, la créature soumise à ses penchants, oscille d’un bord à l’autre en fonction des circonstances, comme l’écrit Jacques, « car celui qui doute ressemble aux vagues de la mer que le vent soulève et agite de tous côtés. » (1 :6)
De l’autre, l’Eternel, Dieu, le Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre, d’une autre nature, proclame dans Esaïe : « En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l’Eternel. Le ciel est bien plus haut que la terre. De même mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées. » (55 :8-9)
Humblement, reconnaissons notre statut de créature ballottée de gauche et de droite comme le relève Jacques, et arrêtons d’accuser Dieu de tous les maux que nous traversons. Revenons plutôt à ce qu’il permet dans nos vies :
Parfois il nous protège des épreuves (sans que nous en ayons conscience) et parfois il laisse le Prince de ce monde, le diable, agir…
Est-il trop occupé ? Est-ce qu’il nous abandonne ? Ou est-ce qu’il se venge de notre indifférence ?
Ce sont là des manières humaines de juger le comportement de Dieu. Ses pensées ne sont pas nos pensées et ses voies sont souvent éloignées des nôtres.
Son but premier c’est d’établir une relation avec celui qu’il a créé, une relation d’amour qui donne un sens à sa vie.
Sa présence nous est assurée pour autant que nous en prenions conscience :
« Voici je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » a dit Jésus avant de quitter physiquement ses disciples pour rejoindre son père. (Matthieu 28 :20)
Prenons-le au mot et demandons-lui, sincèrement, de nous faire ressentir sa présence dans tel événement douloureux, ou bien partageons-lui, avec reconnaissance, un moment de bonheur.
A la veille d’un été, riche en expériences heureuses ou difficiles, vivons chaque moment dans la perspective du sens que Dieu veut donner à notre vie.