Le Versoix Basket a fêté le dimanche 26 juin, son cinquantième anniversaire au CSV.
C’est certainement le club sportif versoisien qui a obtenu, sur le plan national, les meilleurs résultats intrinsèques. Son président depuis 1999, M. Claude Zerah, à l’origine de la célébration de cet anniversaire, a bien voulu nous parler du chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui.
50 ans, c’est un âge respectable. Décrivez-nous un peu l’itinéraire parcouru.
Le club a été créé en 1972. Son premier président : M. Claude Lehmann ; la première équipe : une équipe féminine puis l’année suivante une section masculine en 4e ligue. De 1974 à 1979, ce fut une succession de promotions avec l’arrivée de joueurs ayant évolué en Ligue nationale.
1981, année faste pour les filles qui furent championnes suisses de LNB, finalistes de la Coupe et promues en LNA. Elles participèrent même à la Coupe d’Europe Ronchetti contre San Sebastian.
L’accession à la Ligue A en 1995 marque un tournant dans la vie du club. Finaliste de deux Coupes de suisse et finaliste du championnat. Mais nous avions atteint nos limites financières et structurelles. En 1997-98, création de Genève/Versoix avant de fusionner et devenir Geneva Devils en 1999. En 2003/4 vainqueur de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de Suisse. Finale du championnat suisse en 2004/5.
La mutation en Versoix Basket en 2005 voit le club retrouver la 2 LN, niveau régional.
Depuis, le club collectionne les titres genevois et les équipes de jeunes obtiennent de très bons classements. Dernier titre obtenu par les U14 féminines cette année : championnes genevoises.
50 ans mais seulement 6 présidents. On peut les citer : Claude Lehmann, Serge Noël, Gil Herbez, Didier Hecquet, Jacques Gander, Olivier Schott puis moi-même depuis 22 ans.
Actuellement le club compte 264 licenciés, 14 équipes Mouvement Jeunesse, 3 équipes Mouvement féminin, 1 équipe Seniors.
Vos vœux pour l’avenir ?
Sur le plan sportif, on aimerait avoir une équipe en Première Ligue nationale pour que, les jeunes qui arrivent après les U20, n’aillent pas systématiquement voir ailleurs. Actuellement, on perd nos meilleurs jeunes qui filent en U23 (Première ligue) et suivent leur entraîneur pour évoluer à un niveau que nous n’avons pas pour l’instant.
Sur le plan structurel, je sais qu’il s’agit plutôt d’un rêve, mais ce serait d’avoir une salle dédiée uniquement à la pratique et à la formation du basket à Versoix.
Des remerciements pour ceux qui vous ont soutenu dans l’organisation de ce 50eme ?
Oui, un grand merci à la Banque cantonale de Genève, l’ACGBA (Association cantonale genevoise de Basketball) et à la Mairie pour la mise à disposition des tables et des bancs.
Jacques Rochat
