23.09.2022 par MJ
num.322 octobre 2022 p.01
Edito

Aujourd’hui, je veux me débarrasser de mes déchets de la semaine et ils sont bien triés; pas les déchets ménagers, non, le Pet, les bouteilles en verre et les métaux, ni lourds, ni précieux, mais légers telles les boîtes de conserve, entre autres ainsi que le papier. Mon « sac à tri » communal est bien garni.
J’empoigne le dit-sac que j’utilise à cette occasion et je prends la direction des conteneurs divers répartis dans la commune.
Ils sont faciles à repérer grâce à l’odeur dégagée par les déchets de cuisine récupérés pour le compostage.
Je commence par l’avenue du Lac, le plus proche de mon domicile, mon sac à la main et me déleste des papiers. Ici, pas d’autres conteneurs adéquats. Je file par l’odeur, non pas alléché, mais guidé, au chemin Ami-Argand sans pouvoir déposer mon précieux chargement car pas de conteneurs susceptibles de recueillir ce genre de déchets.
Je traverse la voie de chemin de fer, mon petit sac à bout de bras car je sais que près de l’église, il y a quelques conteneurs. Pas de chance, leur destination est tout autre. Petite pause sur une terrasse de la place et hop direction la gare où là je peux déposer verre et métal, mais pas le Pet. Les dépôts suivants, Marc-Peter, Cimetière avenue Lachenal ne m’offrent pas plus de possibilités.
De recherche las, je jette ce qui me reste dans une poubelle communale. Tant pis, cela ne sera pas recyclé et pourtant … j’ai fait l’effort.
Ce qui m’attriste, c’est que je ne suis pas le seul à remplir les poubelles faute d’emplacements adéquats proches du domicile. Pourquoi n’y a-t-il pas tous les conteneurs dans chaque station ? Ou au moins un sur deux ?
A-t-on fait le bon choix en supprimant les relevés de déchets ménagers devant les habitations ? Pas sûr.

auteur : Michel Jaeggle

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