Première équipe du FC Versoix
Questions à Mergim Ferati

Joueur talentueux , comment voit-il son nouveau rôle de co-entraîneur ? Car ne plus seulement penser qu’à son propre jeu mais à celui de l’équipe demande des qualités bien différentes.

Est-ce que tu peux te présenter aux lecteurs du Versoix Région ?

Je m’appelle Mergim Ferati, j’ai 33 ans et j’habite à Versoix depuis 1998.
J’ai commencé le foot à 8 ans à l’Athlétique-Régina. Ensuite, j’ai suivi mon parcours jusqu’en juniors A à Versoix et c’est à ce moment-là que j’ai rejoint le FC Meyrin en 2007 sous les ordres de Sergio Carmo, actuel entraîneur du club.
En actif, j’ai joué au sein de plusieurs clubs de la région, tels que Meyrin, Lancy, Stade Nyonnais et Etoile Carouge.

Pourquoi ce choix de devenir entraîneur au FC Versoix ?

C’est une idée qui a gentiment mûri dans ma tête. Je ne prenais plus autant de plaisir en tant que joueur car je n’étais pas à 100% de mes capacités, notamment des douleurs au genou. Auparavant, j’avais également entraîné des juniors E du club durant deux années et j’avais éprouvé beaucoup de plaisir dans ce rôle.
Et lorsque l’opportunité de former un duo avec Sergio s’est présentée je me suis dit que c’était une bonne occasion et le moment de se lancer dans le football des actifs.

Comment définir ton profil de direction : autoritaire, instructif ou plutôt un guide ?

En tant qu’entraîneur adjoint je suis plutôt instructif. J’aime transmettre ce que j’ai appris et partager ma vision du jeu. Nous mettons l’accent sur la discipline également, sur et en dehors du terrain, c’est un facteur clé pour obtenir le meilleur du groupe. Donc il faut parfois que je me montre autoritaire mais j’espère ne pas avoir à le faire trop souvent.

Sur quels points espères-tu faire d’abord progresser ton groupe ?
Technique, physique, tactique ?

Idéalement les trois. Mais le physique est très important car c’est ce qui permet d’être ensuite bon tactiquement et techniquement. On répète cela aux joueurs depuis la reprise l’été dernier.

Quelle est, en général, ton attitude sur le banc durant les matchs :
1) Vis-à-vis de ton équipe

Je donne parfois quelques indications aux joueurs et j’encourage quand c’est nécessaire. On se relaie naturellement avec Sergio.

2) Vis-à-vis des décisions arbitrales ?

Plutôt calme mais je fais aussi savoir à l’arbitre quand je ne suis pas d’accord avec sa décision. Mais toujours dans le respect.

Quels sont les côtés positifs et négatifs d’un poste d’entraîneur en duo ?

Je viens de commencer dans ce rôle et pour l’instant je vois que le positif. On se soutient et partageons la même vision. Il y a également Mamadou Ba, l’entraîneur des gardiens et ancien professionnel qui est au quotidien avec nous et qui nous apporte son expérience.

Ceux qui suivent le foot dans la région te reconnaissent d’abord pour tes qualités techniques au-dessus de la moyenne.
Est-ce que tu penses que c’est un don du ciel ou on peut l’acquérir par le travail ?

Je pense que c’est un peu des deux. On naît avec certaines aptitudes et il faut ensuite les développer. La répétition des gestes est nécessaire, donc oui, il faut le travailler. Mais comme le disait Johan Cruyff : « La technique, ce n’est pas savoir faire 1000 jongles. C’est savoir passer la balle en une touche, à la bonne vitesse, au bon endroit et au bon moment ».

Quels objectifs sportifs pour ton groupe pour la saison 2022-23 ?

L’objectif principal est le maintien et pourquoi pas aller chercher la première moitié du tableau. C’est une année de transition avec quelques jeunes joueurs qui découvrent le football des actifs.
Nous voulons que l’équipe s’épanouissent et donne le meilleur d’elle-même sans se fixer de limite.

Interview : Jacques Rochat