Versoix Athlétisme - Félix Svensson et ses J.O. à Paris
Versoix Athlétisme
Félix Svensson et ses J.O. à Paris
A 27 ans, sa participation était déjà une énorme satisfaction. Sa qualification, obtenue juste avant les jeux, le fut au terme d’un chemin compliqué. A l’interview sur la RTS, son analyse traduit quelques regrets, mais il se projette déjà sur Los Angeles 2028. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour évoquer comment le sociétaire du Versoix Athlétisme a vécu l’événement.
17 jours, 329 épreuves dans 32 sports et une démonstration d’enthousiasme populaire de la part du pays hôte ! Comment avez-vous vécu les jeux de Paris ? Est-ce que vous avez eu le temps de ressentir l’ambiance ?
C’étaient des jeux incroyables. Je n’ai jamais vécu une ambiance pareille, que ce soit dans le stade, le village ou dans la ville. J’ai vraiment pleinement profité de cette expérience pendant 2 semaines.
Le village olympique, comment l’avez-vous trouvé ?
Le village était magique. Personnellement, j’adore le concept de mettre tous les athlètes de tous les sports ensemble. Ensuite, tout était préparé pour qu’on s’y sente bien et qu’on ne manque de rien. J’ai aussi pu faire visiter ma famille et c’était vraiment sympa.
Quels ont été les rapports avec les autres membres de la délégation suisse ?
Très bons rapports. Tout le monde s’entendait bien et les choses étaient bien organisées pour nous. Donc on ne pouvait que bien s’entendre !
Dans les interviews, on vous pose souvent la question sur le rôle de vos parents dans votre carrière sportive. Quelles ont été leurs réactions à votre qualification et après vos courses à ces jeux ?
Partager l’annonce de ma qualification et vivre ces jeux avec eux vont faire partie des plus beaux souvenirs de ma vie. Ils m’ont toujours soutenu dans ce que je voulais faire et m’ont donné des conseils clés pour arriver où j’en suis aujourd’hui.
Que changeriez-vous dans votre préparation pour 2028 par rapport à ce que vous avez vécu pour les JO de Paris ?
Je pense que je ne changerais pas grand-chose. Je m’approche d’une connaissance parfaite de mon corps et je pense avoir les outils nécessaires, autant physiquement que mentalement, pour pouvoir faire encore mieux en 2028 à Los Angeles.
On ne se rend pas compte, en tant que non spécialiste de l’athlétisme, de ce que représente le parcours de qualification et la participation à des jeux olympiques pour des sports pratiqués à l’échelle mondiale. Ce qui est sûr, c’est qu’appartenir au top 50 des meilleurs sprinters de 200 m est une performance remarquable. Nos plus vives félicitations à Félix pour ce qui l’a accompli. C’est bien sûr avec le plus grand intérêt que l’on suivra ses prochaines courses et, on l’espère vivement, sa participation aux jeux de Los Angeles dans quatre ans.
Jacques Rochat