A toi Irfan, l’ami
La force tranquille s’est éteinte.

Un après-midi d’automne
Alors que le soleil luit encore
L’âme s’est envolée
Discrètement, dans un dernier souffle.
Aucun murmure,
Le silence d’un ange qui passe.

Sérénité du moment présent
Où les mains se serrent
Et se desserrent
Dans une dernière étreinte.
Les yeux se ferment doucement
Pour l’éternité.

Ces courts instants
Où l’être aimé se sépare des siens,
Se sépare de sa vie terrestre
Pour rejoindre ce Ciel
Où tout est Paix et Lumière
Voilà le doux accomplissement.

Comme le dernier rayon de soleil
Comme la bougie qui s’éteint
Et la nature qui s’endort
Dans le parfum et le calme
D’une attente et d’un repos
Bienfaiteur et source d’apaisement.

La vie s’est effacée
Alors que les oiseaux chantaient.
Le ciel encore bleu
Se préparait à accueillir
Cet époux, ce père, ce grand-père,
L’ami de toujours.

Dans le secret des cœurs, reste l’amour,
Les souvenirs, les joies,
Les peines aussi rencontrées
Dans une vie empreinte de musique
De sagesse, de tranquillité
De bienveillance et d’amitié.

Oh ! la vie ! N’est-elle pas un chant
Où toutes les sonorités se mêlent,
Les pauses, les silences, les refrains
D’une multitude de couplets
Partagés à deux ou en famille
Au fil des jours, des saisons ?

Maintenant que sa « présence »
Se fera sentir peu à peu,
Il vivra dans nos cœurs,
Nos pensées, nos regards
Vers ce Ciel où il vit désormais
Veillant sur chacun de nous.

Au revoir Irfan,
Repose en paix
Merci pour tout ce bien
Partagé avec ceux que tu as aimés
Et ceux côtoyés agréablement
Durant toute ton existence.

Lucette Robyr