Génération X,Y, Z, baby-boomers etc,... que d'étiquettes ! Pour combler le fossé et s'éloigner des clichés, pourquoi ne pas poser les grandes questions, écouter les petites et les grandes réponses, et se laisser surprendre !

Ce mois-ci : questions à la génération des Baby-Boomers, celle des années 1946 à 1964. Ils ont entre 60 et 79 ans, que pensent-ils des questions que leur pose la génération Z ?

"Que pensez-vous de la musique d'aujourd'hui ?", question de Nora, génération Z.

Réponse de Jean-Philippe K. et Mark B., génération Baby-Boom

Mark B. est surtout féru de musique classique, la musique actuelle ne lui déplaît pas, mais il la connaît moins à part les tubes du moment ou l’Eurovision. Il se réjouit de voir le biopic sur Bob Dylan dont les messages étaient très importants sur le plan social. Il se demande si les textes des générations actuelles sont aussi engagés.

Jean-Philippe K. trouve intéressant le fait que dans la musique actuelle on reconnaît souvent des reprises ou des extraits de musiques plus anciennes, populaires ou même classiques, qui passent peut-être un peu inaperçues auprès du jeune public, mais qui témoignent d’un ancrage et d’un dialogue de certaines musiques actuelles avec le passé. Il lui semble aussi que les plateformes de streaming comme Spotify permettent un dialogue générationnel, car les algorithmes nous font parfois découvrir des morceaux ou des artistes inconnus.

Réponse de Jean-Pierre S., génération Baby-Boom

Jean-Pierre S. écoute beaucoup la radio Nostalgie et d’une manière générale la chanson française, jusqu’aux années 80. Il entend donc peu les musiques actuelles, même s’il sait qu’existe le rap ce style de musique ne l’attire pas. En fait il apprécie surtout les musiques qu’il connaît bien, et qui correspondent à son âge et à sa culture.

« Quels étaient les « snacks » que vous mangiez étant enfant ? », question de Nadia, génération Z.

¨Réponse de Marie-France A. et de Brigitte S.

Marie-France A se souvient qu’en France qu’on mangeait des petits pains au lait, ou des brioches, des madeleines, parfois aussi du chocolat. De son côté Brigitte S. a le souvenir marquant des tartines de beurre et de cenovis qui accompagnaient tous les dix-heures. Une coutume typiquement suisse, inconnue de Marie-France pendant son enfance française. Toutes deux témoignent que le goûter était quotidien et très important pour les enfants - pour bien grandir – et qu’elles n’ont pas souffert de privation dans leur enfance d’après-guerre, même s’il n'existait pas la variété d’en-cas d’aujourd’hui.

Le mois prochain, questions à la génération Alpha, cette génération qui a entre 5 et 12 ans aujourd'hui.

Première question, d'Alex R, génération Z : "Pourquoi votre génération est-elle aussi accro à la technologie ? Pourquoi voulez-vous avoir autant d'objets comme les i-pads, les smartphone ?