15.03.2025 par BRi num.347 avril 2025 p.06
Accueillante familiale pour le plaisir
Ce mois-ci, nous partageons l’interview d’une de nos plus valeureuses accueillantes familiales : Jézabel.
- Tu accueilles des enfants depuis 2008, comment as-tu eu connaissance de Supernounou et par là même, de ce mode de garde ? J’étais en procédure d’adoption et j’avais arrêté mon travail dans une banque pour m’occuper de mon fils. Je me suis aperçue que les autorités demandaient le même genre de documents pour être accueillante. Alors j’ai établi les documents à double pour postuler également pour ce métier. J’ai donc fait d’une pierre deux coups. L’avantage était que je pouvais être à la maison pour m’occuper de mon fils, et accueillir d’autres enfants en ayant une petite rémunération. Ainsi, je suis devenue accueillante familiale de jour. La formation à l’époque était plus facile qu’actuellement, mais nous ne pouvions pas commencer notre activité avant la fin de la formation.
- De combien d’enfants t’occupes-tu actuellement ? Je ne m’occupe plus que d’une enfant, car j’ai une activité de photographe. Cette petite a des horaires irréguliers, on me donne les heures et les jours trois mois à l’avance, ainsi je peux caler mes séances photos.
Cette formation d’accueillante m’a permis de varier mon activité, au début je me suis occupée des petits. Puis, pendant 6 ans je n’ai fait que les repas de midi. On m’a augmenté l’agrément à 5-6 enfants. Comme je n’avais pas d’enfants la journée, je pouvais préparer les repas et à 13h30, c’était fini. Quand mon fils a fini le cycle d’orientation, j’ai repris des petits.
- Donc tu as trouvé un grand avantage dans la souplesse de cette activité ? Ce qui est bien, c’est de pouvoir gérer nos horaires et le nombre d’enfants selon nos disponibilités, tout en ayant un apport financier.
- Cette activité apporte-t-elle du plaisir ? Oui, je ne l’aurais pas fait pendant tant d’années sans plaisir.
- Et les relations avec les parents ? C’est parfois plus compliqué qu’avec les enfants, mais, heureusement, il y a toujours un entretien préalable avec les parents, durant lequel ils peuvent voir si l’accueillante leur convient. L’accueillante peut également choisir les parents avec lesquelles elle veut collaborer. Cette rencontre est importante, notamment si les parents ont des demandes spécifiques, il faut que l’accueillante puisse les satisfaire. Rien ne peut être fait sans confiance réciproque.
- As-tu eu souvent des fratries ou des parents qui te recommandent ? Oui, je suis souvent recommandée par des parents qui avaient leurs enfants chez moi (bouche à oreille), et bien-sûr, les fratries.
- Que cherchent les parents dans une structure comme Supernounou, et donc chez une accueillante ? Surtout, et avant tout, une ambiance familiale !
- Si tu faisais marche arrière en 2008, recommencerais-tu ce parcours ? Oui, sans hésitation. Je travaillais dans une banque où nous étions des numéros et bien stressés. Cette activité me permet d’être considérée comme un être humain avec un respect plus évident.
- Le contact avec le bureau de Supernounou, nos deux permanentes Pascale et Andréa, comment le qualifierais-tu ? C’est un contact essentiel. Etre soutenue en cas de problème et de tout ce qui est paperasse est pour moi super utile. De plus, elles sont super efficaces et très professionnelles.
- Quel est l’avantage du statut actuel d’indépendante ? On peut choisir nos horaires. Choisir les familles ou être choisie par elles. C'est une grande liberté.
- En résumé, qu’y a-t-il eu de plus positif dans cette activité ? La rencontre avec des enfants et des parents supers.
Je remercie Jézabel de s’être prêtée à cette interview. Vanessa et moi avons pu échanger avec une personnalité attachante.
Et rappelez-vous, les nounous sont super !
Bernard et Vanessa.
P.S. : Le dimanche 18 mai, Supernounou sera présente à la Fête de la Jeunesse à Versoix. Comme d’habitude, venez nous rencontrer et déguster nos spécialités sucrées ou salées pour nous soutenir. Bien-sûr, nous serons là pour répondre à toutes vos questions, remarques et renseignements.
auteur : Bernard Rieder
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