L’espoir me vient du temps
Celui qu’on tue, celui qui vit
Le temps qui court, et qu’on poursuit
Entre une éternité et l’autre,
je sais où je suis
Le passé me nourrit d’espérances
Les mille avancées, les mille reculades
La force immense des minuscules fourmis
Des cultures en terrasses aux procès des mafiosi
Les milliers de milliers de mères et de fils sont là
La mémoire et l’histoire me fourbissent l’antidote comme le venin
Pour la dignité, pour la joie ou bien pour la revanche, pour le débat
Où est mon espoir ces jours-ci ?